L’UGT a approuvé aujourd’hui la résolution programmatique pour les quatre prochaines années, dans laquelle elle soutient que le Portugal ne deviendra « plus développé et compétitif » que s’il parie sur la croissance, l’investissement et l’emploi, afin de promouvoir la convergence avec l’Union européenne (UE).
Le document a été approuvé au 14e congrès de l’UGT, avec 13 abstentions, et définit les lignes d’action de la centrale syndicale, dans les aspects les plus divers, pour les quatre prochaines années, y compris les engagements que l’UGT entend assumer dans ce mandat, « dans un positionnement de revendication et de proposition », ce qui lui est habituel.
Les enjeux que l’UGT se propose d’affronter dans les quatre prochaines années passent par la croissance économique, la création d’emplois, l’augmentation des salaires, une meilleure qualification des travailleurs, l’adoption du principe du travail et des salaires décents, l’accroissement de la compétitivité, l’équité sociale et économique, un plus grand dynamisme de la divers secteurs de l’administration publique, un système éducatif plus inclusif et équitable et le renforcement du Service national de santé.
Le renforcement du dialogue social et de la négociation collective sont d’autres ambitions de l’UGT pour cette période.
La centrale considère même que l’approfondissement du dialogue et du dialogue social sont indispensables pour un développement économique plus soutenu.
Par conséquent, il exige « l’implication et la participation effectives des partenaires sociaux dans le cadre du PRR – Programme de relance et de résilience, du Portugal 2030/Cadre financier pluriannuel », en tant qu’instruments pour assurer la reprise économique et sociale et promouvoir des politiques équitables et équitables. transitions inclusives.
Dans le document, la centrale défend également l’approfondissement de l’investissement public dans des domaines structurants pour le progrès économique et social, dotant le pays d’infrastructures physiques, numériques et environnementales, mais aussi d’infrastructures immatérielles, telles que la qualification des personnes, la recherche et l’innovation, promouvant les conditions nécessaires pour faire face aux défis actuels et futurs et qui, en même temps, renforcent la cohésion sociale et territoriale.
L’UGT affirme également que les processus de restructuration, fusions et réorganisations d’entreprises « ont la sauvegarde des emplois comme critère primordial, et ces processus doivent être accompagnés et contrôlés par les syndicats, dans toutes leurs phases, garantissant la défense des droits et des intérêts » . des travailleurs ».
« Dans le contexte actuel, la formation et la reconversion des travailleurs assument un rôle décisif dans la sauvegarde des emplois », estime le syndicat central dans le document programmatique approuvé à Santarém, où se termine aujourd’hui le congrès de l’UGT.
L’UGT promet également de lutter pour un nouveau modèle économique qui parie sur des facteurs tels que l’innovation, la qualification et la valorisation des personnes, qui favorise la croissance et l’emploi, et dans lequel l’appréciation générale des salaires et des revenus et une répartition équitable des gains de productivité et la richesse est une réalité.
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