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TAP : Le syndicat des pilotes annonce que 30 vols ont été annulés à Pâques

Le Syndicat des pilotes de l’aviation civile (SPAC) a déclaré aujourd’hui que 30 vols TAP avaient été annulés à Pâques, « beaucoup liés au manque de pilotes disponibles », selon un communiqué.

« La direction du SPAC – Union des pilotes de l’aviation civile alerte, une fois de plus, sur la situation qui s’est produite à Pâques, avec un autre week-end complexe dans l’opération TAP en raison de l’annulation d’environ 30 vols, dont beaucoup sont liés à l’inexistence de pilotes disponibles », lit, dans la même note.

Le SPAC allègue qu’il y a « des manœuvres créatives de la part du service d’escale pour retirer les vols prévus, en les remplaçant par des pilotes d’assistance », et mentionne « des opérations dans lesquelles des contrevérités ont même été détectées communiquées aux pilotes et des stratégies peu claires pour permettre l’opération contre l’EA [acordo de empresa]”.

En outre, a-t-il indiqué, il y a eu « des tentatives de faire pression sur les officiers pilotes, alléguant que le commandant d’un certain vol avait accepté l’anticipation d’un vol, après le refus d’anticipation de l’officier pilote ».

Le SPAC a également évoqué « l’insistance sur les tentatives de viabilité des vols à l’aide de commandants ayant des fonctions au sol, voire prévues à droite dans la planification », ajoutant que, « après des contacts institutionnels des délégués syndicaux, l’exercice des dispositions du code général du travail afin de s’informer à tout moment de la situation opérationnelle, une réponse complète ou toute justification a été refusée à ce jour sur les actions peu claires observées pendant le week-end ».

« Ce mode de fonctionnement contraire à l’éthique démontre que les pilotes sont indispensables à la viabilité de TAP et, surtout, il démontre que les problèmes de TAP ne sont clairement pas liés aux pilotes, étant de la responsabilité exclusive de la direction de l’entreprise », a garanti SPAC.

Selon le syndicat, « la présentation des comptes 2021, avec la prise en compte de la dépréciation sur le ‘prêt’ de près de 1 000 millions d’euros des années précédentes, résultant des travaux de TAP SA, démontre que les conditions de travail des pilotes non seulement n’étaient pas le problème, car ils permettaient encore de soutenir des entreprises ruineuses ».

Lusa a contacté TAP et attend une réponse.

ALYN // CSJ

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