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SO pour 2022 : Quels changements pour les familles ?

Le budget de l’État pour 2022 est livré – et sera approuvé, sinon le PS n’aurait pas la majorité absolue au Parlement. Fernando Medina a garanti, après la rencontre avec Santos Silva, que ce budget – qui a été rédigé par l’équipe de son prédécesseur, João Leão, « apporte des réponses essentielles pour atténuer le prix du carburant, pour les centaines de milliers de retraités qui, avec le l’approbation de cet OE verra leur retraite augmentée avec effet rétroactif, un allégement fiscal pour la classe moyenne, un soutien à l’investissement productif, des mesures pour accélérer l’exécution du PRR. Un OS qui répond aux besoins du pays et qui suit la ligne des comptes corrects ».

Après la première piste, le gouvernement avait déjà prévenu que ce budget de l’Etat n’était pas très différent de celui que les députés avaient rejeté en octobre. Cependant, les hypothèses ont changé, la crise énergétique et la guerre en Ukraine dictant certains changements.

Mais qu’est-ce que cela signifie pour les familles portugaises ?

dans les retraitesbénéficient d’une augmentation de 10 €, par rapport à la valeur de la pension constatée en décembre 2021, celles qui montent à 1 108 €. Et cette augmentation a des effets rétroactifs au mois de janvier de cette année.

« En 2022, le gouvernement procédera à une mise à jour extraordinaire des retraites, avec effet au 1er janvier 2022 », lit-on dans le document qui a été soumis au Parlement aujourd’hui.

Cela signifie que le gouvernement a élargi la base des retraités qui bénéficieront d’une augmentation extraordinaire, par rapport au budget déposé l’an dernier, et qui prévoyait que seuls ceux qui recevaient 665 € ou moins auraient droit à cette aide. La mesure représente un coût de 200 millions d’euros pour l’État.

Deux niveaux supplémentaires dans l’IRS. La scission déjà annoncée des 3e et 6e niveaux actuels est confirmée, ce qui fera passer le nombre de niveaux IRS au Portugal de 7 à 9, couvrant plus d’un million et demi de familles dont le revenu annuel imposable est supérieur à 10 736 € (environ 15 € mille brut par an).

Ainsi, le taux marginal de l’IRS dans la nouvelle troisième tranche, appliqué aux revenus imposables compris entre 10 736 € et 15 216 €, passera de 28,5 % à 26,5

Dans la nouvelle septième tranche, couvrant des revenus imposables compris entre 36 757 € et 48 033 €, le taux marginal sera réduit de 45 % à 43,5 %, ce qui, pour l’Exécutif, signifie une baisse du taux d’imposition de 32,6 % à 32,1 % pour ceux qui perçoivent 48 033 € bruts par an.

Pour le Gouvernement, la scission des 3e et 6e tranches, conjuguée à la baisse des taux moyens d’imposition associés, renforce la progressivité de l’impôt et bénéficie aux familles des classes moyennes d’environ 150 millions d’euros par an. En y ajoutant l’effet des précédentes modifications des barèmes de l’IRS, réalisées en 2018, l’allégement fiscal pour les familles dépasse les 500 millions d’euros.

C’est encore confirmé la remise sur Jeune IRS (pour les jeunes entre 18 et 26 ans, ou 28 ans pour ceux qui ont un doctorat), qui passera de trois à cinq ans actuellement. La première et la deuxième année, les jeunes travailleurs dépendants bénéficieront d’une exonération fiscale automatique de 30 %, qui sera réduite à 20 % la troisième et la quatrième année. La cinquième et dernière année, l’exonération ne sera que de 10 %, et la « décote » totale pourra atteindre jusqu’à 3 000 € en fin de mandat. Les travailleurs autonomes pourront également bénéficier de cette mesure dès l’an prochain.

À plus-values ​​boursières qui sont obtenus dans des placements détenus depuis moins de 12 mois, seront obligatoirement inclus dans le compte de résultat, comme prévu dans le document précédent. Cette décision s’applique à ceux qui sont dans la dernière tranche de revenus (ou qui, du fait de ces gains, se retrouvent dans cette tranche de revenus, au-delà de 75 K€ par an).

l’allocation familiale passera, dans les premier et deuxième piliers, à 50 € par mois pour les enfants et les jeunes jusqu’à 18 ans. L’augmentation, qui sera échelonnée entre 2022 et 2023, aura un impact budgétaire de 140 millions d’euros et concernera un demi-million de jeunes.

Il est également confirmé la création d’un complément aux allocations familiales protéger les enfants et les jeunes jusqu’à l’âge de 18 ans qui sont « à risque d’extrême pauvreté ». En plus de l’allocation familiale, l’Etat versera un supplément mensuel de 70 € qui, en 2023, sera porté à 100 € mensuels.

Administration publique

salaires dans l’état sera actualisé de 0,9 %, également comme annoncé précédemment, même si l’inflation anticipée est bien supérieure à cette valeur. Lors de la conférence de presse, Medina a justifié le maintien de l’augmentation avec l’espoir que cette augmentation de l’inflation sera temporaire. Compte tenu des « meilleures informations dont nous disposons », émanant des institutions internationales, l’inflation restera limitée dans le temps « et aux biens énergétiques et à certains qui font partie de la chaîne alimentaire », a précisé le ministre des Finances.

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