1-1-e1669908198824-png

Rui Reininho expérimental et Pedro Burmester à quatre mains à Espinho en janvier

André Gomes, responsable de la programmation non classique de la salle gérée par l’Académie et l’École professionnelle de musique d’Espinho, a expliqué à Lusa que cette attente résulte de l’inclusion récente de cet auditorium dans le Réseau portugais des théâtres et cinémas (RTCP).

« Ce ne sont que les trois premiers noms d’une année de programmation qui, nous l’espérons, se traduira par une augmentation de notre offre. Nous sommes actuellement en train de demander un soutien à la programmation dans le cadre du RTCP nouvellement créé et nous espérons que cette aide se concrétisera, ce qui signifierait quelque chose d’inédit en 15 ans de vie de l’Auditorium », a-t-il déclaré.

L’engagement dans des projets portugais pour la rentrée 2022 se veut ainsi « un signe d’espoir et de retour à une certaine normalité », mais aussi le reflet d’une affiche « symbolique et de diversité », comprenant « le théâtre, le côté plus expérimental de Rui Reininho et la musique classique par les mains de Pedro Burmester ».

Dans le cas du musicien devenu une référence en tant que chanteur du groupe GNR, le concert à Espinho est prévu le 22 janvier et sera basé sur l’album « 20.000 Éguas Submarinas », qui, publié en 2021, « expose Rui Reininho au sommet de son essence ».

André Gomes souligne que le chanteur « a autant de sienne que de rare » et ajoute qu’après l’album « Companhia das Índias » (2008), sa nouvelle œuvre est le résultat d’un voyage qui, pendant deux ans , l’emmène avec le producteur Paulo Borges « à travers les confins des mers déjà naviguées, au pas, au trot, au galop, au papillon et au vol ».

Le concert de Pedro Burmester, le 28 janvier, sera l’occasion de faire connaissance avec « deux œuvres fondamentales de la musique du XIXe siècle », marquées par la transformation qui s’est opérée dans les habitudes sociales du XIXe siècle et par l’innovation technologique de l’époque : les 24 préludes de Fréderic Chopin et la Symphonie n° 5 Op. 67 de Beethoven, interprétés à quatre mains avec Pedro Borges.

« De l’intimité virtuose des Préludes de Chopin, qui annoncent une approche libre et expressive, au style symphonique de Beethoven, nous proposons un voyage à travers le classicisme viennois et le romantisme parisien, avec des racines en Pologne », a observé André Gomes.

La troisième proposition de l’Auditorium Espinho pour janvier entre en scène le 14 et implique un spectacle musical et théâtral de la compagnie ACERT. « Car12 — A Grande Viagem » est mis en scène par José Rui Martins et emmène les acteurs Miguel Cardoso et André Cardoso dans un voyage-duo « dans un véhicule surprenant »

Le programme de janvier de l’Auditorium Espinho comprendra également une résidence artistique de la chanteuse Amélia Muge, dont André Gomes anticipe : « Cela se traduira par une tournée qui passera également par notre salle en 2022 ».

AYC // TDI

Articles récents