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ToggleLa procureure générale de la République, Lucília Gago, a accordé lundi une interview à la RTP, brisant le silence sur les cas les plus controversés impliquant le ministère public. En cela, elle a révélé qu’elle était en colère contre Marcelo Rebelo de Sousa et « perplexe » contre le ministre de la Justice. Un jour plus tard, des réactions aux déclarations de Lucília Gago ont commencé à émerger.
Immédiatement, interrogé par Lusa, le bureau du ministère de la Justice a assuré qu’« il n’y aura aucune réaction » de la part de Rita Alarcão Júdice. Dans une récente interview accordée à l’Observador, Rita Alarcão Júdice a déclaré que quelque chose devait changer au sein du député pour renforcer sa crédibilité et qu’un « nouveau procureur général doit mettre les choses en ordre » et révéler ses capacités de gestion et de leadership.
Le président du Syndicat des employés judiciaires, António Marçal, a accusé le procureur général de la République d’avoir « secoué l’eau de l’eau » pour les fonctionnaires des tribunaux dans des affaires médiatiques qui ont suscité des critiques à l’encontre du député.
L’ancien ministre, Fernando Negrão, estime qu’« il vaudrait mieux » que Lucília Gago reste silencieuse, entendue hier soir sur RTP3.
A l’Assemblée de la République, tour à tour, plusieurs déclarations ont été faites par des membres du parti à propos de l’entretien :
Le leader parlementaire du CDS-PP, Paulo Núncio, exige plus de précisions de la part du pays, lui demandant de dire qui sont les personnes qu’il accuse d’avoir orchestré une campagne contre le ministère public. « Ce que je voulais dire, c’est qu’une nouvelle phase va commencer.
UN IL renforce l’importance d’écouter le ministre au Parlement. Rui Rocha considère que l’ordre ne peut être apporté que dans « une maison en désordre » et ajoute que « nous comprenons tous ce que voulait dire le ministre ».
Ô PCPau nom d’António Filipe, a déclaré que l’interview est « son opinion » [da Procuradora] et qu’ils ne la critiqueront pas, garantissant que Lucília Gago aura l’occasion de clarifier ses déclarations au Parlement. « Cet entretien n’annule pas l’audition parlementaire. »
André Ventura, de Il arrive, affirme que l’un des messages qui sont devenus clairs a été lorsque « le procureur mentionne qu’il y a une campagne orchestrée avec le député », ce qui signifie, selon lui, que « les membres du député eux-mêmes, avec Mme le Procureur en tête , a senti, à un moment donné, que le pouvoir politique se réunissait, ou du moins s’articulait, pour provoquer des pressions et des dégâts, pour chercher à conditionner la justice ».
Le chef du parti a également expliqué que la loi est la même pour tout le monde et que que quelqu’un soit premier ministre ou non, le «député ne peut pas ou ne peut pas ouvrir une enquête, il doit ouvrir une enquête (…) ce n’était pas une question de choix, J’ai dû l’ouvrir. Ventura a également mentionné que le message principal de l’interview est que « personne n’est au-dessus des lois au Portugal ».