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Pedrógão Grande: L’ancien maire Valdemar Alves déclare dans l’appel que la punition est inhumaine

« La peine de sept ans de prison ferme infligée à l’appelant [Valdemar Alves] c’est inhumain (…) et équivaut à la réclusion à perpétuité », lit-on dans la ressource à laquelle l’agence Lusa a eu accès aujourd’hui, qui rappelle l’âge du prévenu – 73 ans – et son état de santé.

Le 31 janvier, Valdemar Alves a été condamné à sept ans de prison pour avoir commis 13 délits de prévarication d’un responsable politique et 13 délits d’escroquerie qualifiée, dont certains ont été tentés.

Il a également été condamné à payer conjointement avec 12 autres accusés (cependant, un accusé est décédé, sa responsabilité pénale a donc été éteinte) des demandes civiles faites par Fundo Revita, Misericórdias Portuguesas/Fundação Gulbenkian et Cruz Vermelha, pour un total de 406 195,54 euros.

Revita, créé par le Gouvernement, est un fonds de soutien aux populations et à la revitalisation des zones sinistrées par les incendies de juin 2017. Il comprend la collecte de dons en espèces, en nature, en biens mobiliers ou en services. Elle est dotée d’un Conseil de Gestion et d’une Commission Technique.

Dans le jugement, le collectif de juges soutient que Valdemar Alves et l’ancien conseiller de la municipalité de Pedrógão Grande Bruno Gomes (condamné à six ans de prison) ont élaboré un plan pour apporter plus d’argent à la municipalité, « par l’apparition du nécessité de reconstruction des habitations non permanentes incendiées ».

Pour la Cour, les anciens maires savaient que, « avec l’apparence qu’ils ont créée, à travers la narration de faux faits, ils ont obtenu un avantage pour les demandeurs pour le logement en question et pour la municipalité de Pedrógão Grande, auquel ils ne seraient pas autrement ont eu droit » (comme, soit dit en passant, les résidences secondaires dans les autres communes touchées par les incendies n’en avaient pas) ».

Dans l’appel, Valdemar Alves déclare n’avoir commis aucun des 13 crimes de malfaisance, « puisqu’il n’a pas agi alors qu’il était élu local » (titulaire d’un mandat politique), car ce n’est pas à ce titre qu’il a été nommé membre de la Commission Technique et du Conseil de Gestion de Revita.

« Les procédures administratives dans lesquelles le requérant est intervenu étaient des procédures de Fundo Revita et n’étaient pas inhérentes à ses fonctions de maire de la Chambre », souligne le document, notant que, contrairement à ce qui ressort de l’arrêt, le conseil d’administration « ne s’est pas appuyé dans les propositions émises » par Valdemar Alves lors de la décision d’octroi de l’aide.

De plus, le soutien à accorder par Revita configure des subventions ou des subventions, donc « il n’y a pas de préjudice patrimonial pour le Fonds », l’ancien maire refusant « la responsabilité de la décision » aux « entités privées qui avaient l’intention de faire des dons » aux victimes de la incendies. .

L’appel se concentre également sur la question du logement permanent, pour soutenir que ce fonds « serait destiné à financer la réhabilitation, la reconstruction et l’équipement des maisons touchées par les incendies » à Pedrógão Grande, Castanheira de Pera et Figueiró dos Vinhos, dans le district de Leiria, « sans restreindre expressément ce financement au logement permanent ». Ainsi, les non permanents « pourraient également être soutenus, même s’ils ne seraient pas prioritaires », mais « la règle de priorité était remplie ».

Dans le document de 289 pages, l’accusé, par l’intermédiaire de son avocat Bolota Belchior, souligne également que « rien n’a été prouvé » concernant l’intention d’agir de Valdemar Alves, « ni rien n’a été prouvé concernant sa collusion et son accord préalable » avec lui. Gomes.

Concernant la « motivation politique » alléguée de l’accusé, il souligne que « l’obtention d’un avantage politique ne constitue pas un crime », soulignant qu’il n’a causé « d’enrichissement illégitime à personne, par erreur ou tromperie, sournoisement provoqué sur des faits ».

« Tous les éléments du type manquent. [legal de crime] dans l’imputation que le jugement fait de la conduite de l’appelante en matière de délits d’escroquerie », plaide-t-il également, pour souligner également que le montant dont les autres municipalités ont été lésées n’est pas quantifié.

Se référant au fait que le jugement a condamné Valdemar Alves « pour des faits qu’il n’a pas commis », l’appel ajoute que, s’il était entendu que ses actes « pourraient être illégaux, alors, selon les faits avérés, il y a eu une résolution unique (…) et donc il n’y aura qu’un seul crime.

Dans l’appel, le prévenu énumère les normes juridiques qu’il estime avoir été violées, y compris la Constitution, ainsi que les principes juridiques violés, et demande qu’il soit prouvé que toutes les habitations permanentes ont été reconstruites, que ni les populations ni les municipalités de Castanheira de Pera e Figueiró dos Vinhos, ni le Fonds Revita, n’ont été lésés et Revita s’est retrouvée avec de l’argent, et son conseil d’administration n’a pas encore pris de décision à ce sujet.

Considérant que l’appel doit être accueilli, Valdemar Alves étant acquitté, le document note que, si cela n’est pas compris, « en définitive », la peine de prison doit être suspendue.

SR // SSS

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