« Nous sommes conscients des impacts négatifs sur les plans électoraux, de l’expression institutionnelle, de nos difficultés, de nos insuffisances et retards qui sont identifiés et doivent être surmontés », a déclaré Jerónimo de Sousa, à l’ouverture de la Conférence nationale du PCP, à Corroios , commune de Seixal.
Dans une partie de l’intervention tournée vers l’intérieur, le dirigeant sortant, qui a prononcé son dernier discours aujourd’hui, a reconnu que « le chemin est dur ».
« On sait combien pèse l’offensive brutale contre le PCP, car il est ce qu’il est et ne renonce pas à l’être, avec les intérêts de classe qu’il assume, les buts pour lesquels il se bat et le projet transformateur d’émancipation sociale qu’il porte. « , il ajouta.
Au cours des dernières années, a poursuivi Jerónimo de Sousa, le PCP a été la cible de « campagnes pour déformer ses positions, calomnies et tentatives de chantage », ainsi que de tentatives de « conditionnement et de silence », à la suite de « son intervention courageuse « .
Jerónimo de Sousa a pointé du doigt la « classe dirigeante, les seigneurs en charge du pays », qui, dans cette « offensive », voulait que le PCP « abdique ses principes et ses objectifs, se soumette à son agenda » et « ferme les yeux ». » aux « options de classe du PS, les desseins des forces réactionnaires, la nature de l’OTAN, la guerre et les sanctions ».
Et continuant à parler en son for intérieur, le secrétaire général sortant a reposé les militants qui craignaient un changement de direction du PCP et s’est adressé à la « classe dirigeante » : « Ils se sont trompés et continueront à être trompés ! »
« Nous savons aussi que l’action du Parti, les conditions d’intervention et de lutte résultent non seulement de ses propres décisions et options, mais aussi de l’action de ses opposants et du cadre plus général – national et international – dans lequel il intervient », a-t-il ajoutée.
Parmi les « spécifications que Jerónimo a laissées à son successeur, en termes d’organisation interne, figure le développement de liens et de travail avec d’autres démocrates et patriotes » « soit dans le cadre de la CDU, soit à un niveau plus large » en supposant l’établissement de contacts réguliers des rencontres de chacune des organisations avec ceux qui se démarquent dans la vie collective ».
Le PCP aura pour tâches prioritaires, a-t-il dit, d’accroître la responsabilisation et la formation des cadres, 1 000 nouveaux cadres d’ici fin 2024, de renforcer les structures de gestion et de recruter et intégrer de nouveaux militants. Toujours en interne, il s’est fixé l’objectif d’une « grande action nationale » pour créer davantage de « cellules » sur le lieu de travail, en plus des 100 qui, dit-il, ont été créées récemment.
Le renforcement des organisations et des « mouvements de masse », « la syndicalisation et la syndicalisation dans les entreprises, syndicats, CGTP-IN et commissions ouvrières » sont d’autres axes d’action du PCP dans un futur proche.
La défense de la jeunesse, les droits des travailleurs, la valorisation des réformes, la production nationale, le droit au logement, la promotion et l’augmentation générale des salaires, au sommet, sont les priorités d’intervention politique du PCP, reprises dans la Résolution que la Conférence approuver et que Jerónimo de Sousa a énuméré.