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Mémoire : 50 ans depuis le début du Gonçalvisme Mémoire : 50 ans depuis le début du Gonçalvisme

Le 5 juillet 1974, le Conseil d’État a tenu sa première réunion dramatique, après le coup d’État militaire qui, le 25 avril de la même année, avait renversé la dictature d’Américo Tomás et Marcelo Caetano.

La Loi 3/74

Sur la table, une proposition du Premier Gouvernement Provisoire, qui visait à modifier la Loi 3/74, ni plus ni moins que la loi constitutionnelle qui, provisoirement, était en vigueur dans le pays. Le Premier ministre, Adelino da Palma Carlos, En accord avec le Président de la République (qui avait été nommé par la Junta de Salvação Nacional, le conseil militaire formé le jour de la Révolution des Oeillets), il proposa de modifier radicalement les règles résultant du programme MFA. Le document des capitaines d’avril préconisait des élections libres dans un délai maximum d’un an, pour la formation d’une Assemblée constituante. L’année suivante, il s’agira de rédiger et d’approuver la nouvelle Constitution de la République.

D’ici là, le pays serait gouverné par un (ou plusieurs, le cas échéant) gouvernement provisoire. Mais ce jour-là de juillet, en plus de renforcer les pouvoirs du Premier ministre, dans le cadre du Conseil des ministres – qui a été approuvé sans problème –, Palma Carlos a défendu une élection présidentielle avant qu’il y ait une nouvelle Constitution, et à partir de là, quelques mois (octobre 1974). Dans le même temps, une Constitution provisoire serait approuvée par référendum. Le Conseil du salut national et le Conseil des chefs d’État des forces armées seraient également supprimés. En décembre, des élections locales auraient lieu.

Les élections de 1976

Et les élections générales pour l’Assemblée constituante n’auront lieu qu’en novembre 1976 (au lieu d’avril 1975) avec une nouvelle Constitution approuvée seulement en 1977. Jusque-là, le président élu – ​​on supposait que Spínola, dans une sorte de plébiscite – aurait les pleins pouvoirs, dans une solution gaulliste… Mais sans le contrepoids d’une assemblée de députés !

Les conseillers restaient bouche bée et se regardaient. Par la suite, une large majorité a catégoriquement rejeté ces propositions, malgré les votes favorables de Firmino Miguel (alors colonel), Francisco Sá Carneiro et Vieira de Almeida. En conséquence, sans même avoir accompli deux mois de mandat, Palma Carlos et le premier gouvernement provisoire ont démissionné. À la tête du nouvel exécutif, le colonel d’alors Vasco Gonçalves, issu de l’aile gauche du mouvement et très proche du PCP, a été choisi (sous l’influence du MFA). Le « gonçalfisme » a commencé là.

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