« Cette procédure d’appel d’offres vise à assurer, dans les meilleurs délais, le choix de l’entité partenaire avec le meilleur projet, qui réponde à la fois aux attentes de la municipalité de Lisbonne et des bénéficiaires, un projet qui succèdera à l’instrument contractuel en vigueur, avec une date d’expiration au 30 juin 2022 », lit-on dans la proposition présentée par la conseillère aux droits humains et sociaux, Laurinda Alves (élue indépendamment par la coalition PSD/CDS-PP/MPT/PPM/Aliança).
Lors d’une réunion privée de la Chambre, la proposition a été approuvée à la majorité, avec deux abstentions, l’une par BE et l’autre par le parti indépendant Cidadãos por Lisboa (élu par la coalition PS/Livre), et avec les votes en faveur du 15 membres restants de l’exécutif municipal (composé de 17 élus au total), à savoir sept de la direction du PSD/CDS-PP, cinq du PS, deux du PCP et un du Livre.
La proposition détermine l’ouverture d’une procédure d’appel d’offres pour l’attribution d’un soutien financier à un projet, dans le cadre du programme municipal d’accueil des réfugiés de la ville de Lisbonne (PMAR Lx), pour «l’accueil, le suivi et l’intégration des réfugiés dans le CATR , pendant 12 mois, couvrant un total de 84 demandeurs de protection internationale ».
Dans ce cadre, les dépenses et les transferts de fonds sont autorisés, « dans la limite de 140 mille euros », un montant partagé à parts égales pour 2022 et 2023, soit 70 mille euros pour chaque année, selon la proposition .approuvé.
Le programme PMAR Lx permet d’apporter un accompagnement de deux ans pour aider à construire un projet de vie, dans les différents domaines d’intervention, « composé d’une première phase d’accueil, d’une deuxième phase de suivi et, enfin, d’une troisième phase de intégration ».
Dans le cadre de ce programme, la Chambre de Lisbonne a approuvé deux contrats-programmes, en vigueur jusqu’au 30 juin et au 31 juillet de cette année, « qui permettent une réponse dans l’accueil de jusqu’à 25 réfugiés au CATR, ainsi qu’une réponse à l’intégration jusqu’à 50 réfugiés dans des logements autonomes temporaires pour réfugiés », dans le cadre desquels deux autres contrats ont été signés qui ont permis d’assurer l’accueil d’urgence des réfugiés d’Afghanistan.
Selon la proposition de la conseillère Laurinda Alves, ces instruments contractuels ont été signés depuis 2016, pour des raisons liées à la nature spécifique du service à fournir et à l’éventail limité d’entités ou de partenaires ayant la capacité et les conditions effectives de fournir , « dans les conditions requises par la municipalité de Lisbonne, c’est-à-dire sur la base de critères de qualité, de disponibilité et de rigueur que cet univers exige ».
« Après six ans, il semble opportun pour des raisons d’économie, d’efficience et d’efficacité dans l’application des ressources publiques, de changer de paradigme, en ouvrant la procédure à des entités ou des partenaires qui, entre-temps, ont émergé sur la scène nationale/locale » , il est mentionné dans la proposition.
Le texte indique également que le Département des droits sociaux, dans le cadre du travail promu par les partenaires depuis 2016 et des connaissances acquises par ses propres services et travailleurs, est en mesure de promouvoir le lancement d’une procédure d’appel d’offres, avec intégration dans la réglementation de l’attribution du soutien courant (RAAML).
Malgré l’octroi d’un soutien financier au CATR, qui est garanti à 100% par le capital propre de la Chambre de Lisbonne, les modèles d’exécution et de financement en partenariat envisagés permettent à l’entité à but non lucratif gagnante de continuer à collecter le soutien d’autres entités publiques ou privées pour le réalisation du projet, permettant à la commune de favoriser « la nouvelle révision à la baisse des aides accordées afin d’éviter les doubles financements ».
SSM // VAM