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Les infirmières garantissent qu’elles n’ont pas été entendues sur les modifications apportées à la loi sur les ordres professionnels

L’Ordem dos Enfermeiros a assuré aujourd’hui qu’il n’avait pas été invité à commenter les projets de loi sur les ordres professionnels qui sont au Parlement et a refusé « toute barrière limitative » à l’accès à la profession.

« L’Ordre des Infirmiers (OE) n’a été invité à se prononcer sur les projets de loi » du PS, du PAN et de l’IL ee « ne présente aucune barrière limitative à l’accès à l’exercice de la profession », a précisé l’institution dirigée par Ana. Rita Cavaco.

Selon l’OE, les seules barrières à l’accès à la profession « sont imposées par le gouvernement lui-même, qui permet à plus de la moitié des jeunes diplômés d’émigrer chaque année ».

« Les ordres professionnels sont les seules institutions dotées de pouvoirs véritablement libres et démocratiques délégués par l’État dans le pays », a également assuré l’OE, tout en avançant que l’amendement à cette loi-cadre « n’est rien d’autre qu’une tentative du Gouvernement de limiter le pouvoir. des ordres professionnels et de les faire taire ».

Selon l’OE, dans le cas de cette classe professionnelle, compte tenu de la spécificité scientifique et technique qui est directement liée à la sécurité dans la prestation des soins de santé, « il n’y a pas de place pour les curieux externes qui peuvent s’immiscer dans des questions aussi spécifiques ».

A l’Assemblée de la République, le PSD accuse aujourd’hui le PS de vouloir gouverner les ordres professionnels par la « porte latérale », à travers le processus de nomination de la figure du médiateur de la clientèle, qu’il entend rendre obligatoire, le Gouvernement refusant toute ingérence.

Dans le débat sur les projets de loi PS, PAN, IL et la députée non inscrite Cristina Rodrigues, la députée PSD Emília Cerqueira a estimé que le PS entend « gouverner par la porte latérale » les ordres professionnels, faisant référence au processus de nomination de la figure du fournisseur du client, ce qui est déjà prévu par la loi, mais que le PS entend rendre obligatoire.

En réponse, la députée socialiste Constança Urbano de Sousa – qui, dans sa première intervention, avait affirmé que « rien dans les mesures » présentées dans le projet de loi « ne remet en cause l’autonomie et l’autonomie fonctionnelle des ordres » – a reconnu qu' »il y a bon nombre de ces normes qui peuvent être améliorées et négociées dans la spécialité ».

« Mais, si vous le lisez bien, le prestataire du service destinataire est choisi et doit être compétent, si on veut, et profil pour défendre les consommateurs. (…) Qui peut attester dans ce pays que quelqu’un a les qualités et le profil pour défendre les consommateurs ? C’est une autorité – qui n’est pas le gouvernement – ​​qui, au Portugal, est compétente et au-dessus de tout gouvernement pour protéger le consommateur », a souligné Urbano de Sousa.

Aussi le gouvernement, intervenant dans le débat par la voix du secrétaire d’État adjoint du Premier ministre, Tiago Antunes, a rejeté l’idée que le projet de loi « vise à contrôler les ordres professionnels ou à permettre au gouvernement de s’immiscer dans leur activité ».

PC (TA) // JMR

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