Les grèves qui affectent le service de CP – Comboios de Portugal ont entraîné la suppression de 114 des 712 trains qui étaient programmés pour la période de 00h00 à 19h00 aujourd’hui, a informé le transporteur.
Selon CP, sur cette période 598 trains ont circulé, ce qui s’est traduit par une réduction de 16 % par rapport à ceux qui étaient programmés.
Dans le service long-courrier, sur 55 trains prévus, neuf n’ont pas eu lieu, tandis que dans le service régional, sur 219 prévus, 56 ont été annulés.
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Dans la ville de Lisbonne, 37 trains sur 273 estimés n’ont pas eu lieu et à Porto, sur 142 prévus, huit n’ont pas circulé.
Dans les trains urbains de Coimbra, sur 23 trains réguliers, quatre ont été supprimés.
Après plusieurs jours, la grève chez CP et Infraestruturas de Portugal (IP) démarre désormais à la huitième heure de service.
De plus, jusqu’à la fin du mois, « au CP, les travailleurs dont la période normale de travail couvre plus de trois heures pendant la période comprise entre 00h00 et 05h00, se mettront en grève à partir de la septième heure de service » et, entre Les 10 et 30 avril, chez IP, « les travailleurs dont la période normale de travail couvre plus de trois heures pendant la période comprise entre 00h00 et 05h00, se mettront en grève à partir de la septième heure de service ».
Ces grèves ont été décrétées par une plateforme syndicale composée de l’ASCEF – Association Syndicale des Cadres Intermédiaires de l’Exploration Ferroviaire ; SINFB – Syndicat National des Cheminots de Braçais et assimilés ; o SINFA – Syndicat Indépendant des Cheminots, Infrastructures et assimilés ; o FENTECOP – Syndicat National des Transports, des Communications et des Travaux Publics ; SIOFA – Syndicat Indépendant des Cheminots et assimilés ; ASSIFECO – Association Syndicale Indépendante des Cheminots de Commerce et STF – Services Techniques Ferroviaires.
Le Syndicat national des chauffeurs des chemins de fer portugais (SMAQ) a également annoncé une nouvelle grève au CP, tout au long du mois d’avril, au vu de « l’attitude irresponsable » dont il accuse l’entreprise.
Parmi les revendications des ouvriers figurent « des augmentations de salaire effectives », la « valorisation de la carrière de traction » et l’amélioration des conditions de travail dans les cabines de conduite et les équipements sociaux et des conditions de sécurité sur les lignes et les parcs de protection du matériel moteur. .
On dénonce encore une « humanisation des horaires de service, des horaires de repas encadrés et une réduction des repos hors siège », un « protocole efficace de suivi psychologique des conducteurs de train en cas de ramassage de personnes sur la voie et d’accidents » et la « reconnaissance et appréciation des exigences professionnelles et de la formation des conducteurs de train par le nouveau cadre législatif ».
DF (CMM/ALYN) // MSP