La version finale de ce projet résultait d’un texte commun du PS et du CDS-PP élaboré à l’initiative des centristes et sera désormais envoyée en plénière pour un vote final global.
L’objectif de cette mesure est d’opérationnaliser la création d’un compte courant entre l’État et les contribuables, permettant que lorsqu’ils ont une dette fiscale (incluant le versement de retenues à la source par exemple) ils puissent demander qu’elle soit « escomptée ‘ en crédits d’impôt qu’ils détiennent.
L’extinction des avantages fiscaux par les contribuables ayant des crédits est faite à la demande du contribuable, sur demande adressée au plus haut directeur de l’Administration fiscale et douanière (AT).
La demande est faite par voie électronique, et peut être déposée à partir du moment du règlement jusqu’à l’extinction de la procédure d’exécution fiscale. Suite à cette demande, l’AT compense la dette fiscale et met fin à l’obligation fiscale lorsque le crédit est suffisant pour couvrir la totalité de la dette ou admet le crédit en paiement partiel.
Le délai imparti à l’AT pour répondre à la demande d’indemnisation du contribuable est de 10 jours, le projet de loi déterminant que, passé ce délai sans que l’AT n’ait rendu de décision, « la demande du contribuable.
Le diplôme, qui entre en vigueur le 1er juillet 2022, garantit qu' »aucun intérêt de retard n’est dû à compter de la demande d’indemnisation jusqu’à la décision de l’Administration fiscale et douanière ».
S’adressant à Lusa, la députée du CDS-PP Cecília Meireles a estimé que l’approbation de cette mesure est une « bonne nouvelle », rappelant que son parti avait déjà tenté à plusieurs reprises de créer ce compte courant entre les contribuables et l’Etat.
Cecilia Meireles a regretté qu’il n’ait pas été possible de réunir une majorité de voix pour trouver une solution plus large lorsque le contribuable a d’autres créances sur l’État qui ne sont pas seulement fiscales, mais a souligné le fait que les conditions ont été créées pour que la mesure ait des effets pratiques application.
La députée CDS-PP a regretté qu’il ne soit pas encore possible d’étendre ce compte courant à la Sécurité sociale, disant qu’elle espérait que la pratique de celui qui a été créé aujourd’hui contribuera à étendre le système à l’avenir.
LT // CSJ