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L’entité des comptes dit qu’elle n’a pas été entendue sur la stratégie nationale de lutte contre la corruption

L’Entité des comptes politiques et de financement (ECFP) a affirmé aujourd’hui, jeudi, qu’elle n’avait pas été entendue au sujet de la stratégie nationale de lutte contre la corruption du gouvernement publiée mardi et a souligné que «jamais» n’était résolu le «toujours manque de moyens».

Dans un communiqué adressé à l’agence Lusa, l’ECFP déclare qu ‘«il n’a pas été entendu parler de cette stratégie» publié mardi dans Diário da República et que, «compte tenu des références» faites dans le document, il s’est senti «dans l’obligation» de clarifier certaines questions.

Dans la note, l’Entité des Comptes souligne que, «malgré le manque de moyens toujours constaté et jamais résolu, uniquement en ce qui concerne l’émission des décisions administratives (qui présupposait la préparation préalable de rapports et décisions de comptes dans les processus administratifs qui , ainsi que les comptes fournis et leurs rectifications, sont toujours publiés sur le site Internet de l’ECFP, et dans les journaux respectifs) », depuis fin 2018, outre« le dépôt des décisions et l’application de la sanction d’avertissement, étaient des amendes » pour un total de plus de 342 milliers d’euros.

La stratégie nationale de lutte contre la corruption 2020-2024 souligne que «le bon fonctionnement de l’entité des comptes politiques et de financement est une condition du contrôle effectif du respect des règles régissant le financement des partis politiques et des campagnes électorales».

Soulignant que les amendements apportés en 2018 à la loi sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales et à la loi sur l’organisation et le fonctionnement des comptes politiques et de l’entité de financement ont accru «le degré de demande dans le scrutin» et clarifié «la tâches de l’ECFP », le gouvernement considère qu ‘« un problème d’omission législative n’est pas identifié ici, mais d’une application ponctuelle et systématique de la loi ».

«Il est important de procéder à une évaluation rigoureuse et indépendante des conditions de fonctionnement de l’entité référée, afin d’identifier les contraintes auxquelles elle est confrontée et l’adoption de solutions adaptées pour les surmonter», souligne-t-il également.

Dans la note, l’Entité des Comptes, présidée par Eduardo Figueiredo Dias, souligne que les amendements de 2018 ont provoqué une «révolution copernicienne dans le schéma d’attribution, passant jusqu’alors à l’ECFP des responsabilités dans la sphère de la Cour constitutionnelle et du parquet», ayant désormais cette organisation «ayant la compétence exclusive de rendre les décisions finales sur les comptes des partis et les campagnes électorales».

«Et, dans les cas (malheureusement largement majoritaires) de comptes rendus avec des irrégularités, par la rédaction des actes de presse, les décisions de la procédure administrative et la délivrance de guides pour le paiement des amendes (documents uniques de perception)», il ajoute.

S’agissant des ressources humaines, l’entité note qu’elle «continue de travailler» avec une direction «composée de trois éléments, par un nombre variable de techniciens supérieurs (majoritairement en mobilité) qui, au plus, ont atteint le nombre huit, avec trois assistants administratifs et un assistant opérationnel ».

«S’agissant de l’identification des contraintes auxquelles l’ECFP est confronté et de l’adoption de solutions adaptées pour les surmonter, ce travail est fait depuis longtemps (par l’ECFP), passant notamment par la révision de la carte du personnel de la Cour constitutionnelle assignée à l’ECFP – propositions qui n’ont pourtant jamais trouvé d’écho auprès du pouvoir politique », déplore-t-il.

L’Entité comptable souligne également qu’elle a reçu «en octobre 2018» «un très grand nombre d’affaires en attente de jugement devant la Cour constitutionnelle», concernant les comptes annuels des partis entre 2010 et 2014 et les comptes de diverses campagnes électorales entre 2012 et 2016. , «S’ajoute à tous les passifs de l’entité que cette directive a constatés et aux comptes qu’elle recevait entre-temps».

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