Le troisième jour du programme de vaccination de masse du Portugal a vu des agents de santé de l’Algarve et de l’Alentejo commencer à recevoir leurs premiers injections du vaccin à deux doses BioNTech / Pfizer.
Des milliers de professionnels de la santé ont maintenant entamé le processus de vaccination contre Covid-19 dans cette «première phase» d’un programme qui s’étendra bien dans la nouvelle année.
Les Açores et Madère attendent toujours leur livraison de vaccins, mais les près de 10 000 premières doses devraient arriver demain soir, pour un déploiement prévu jeudi.
Les derniers chiffres ont vu une nouvelle augmentation des nouvelles infections (après quelques jours au cours desquels les nouvelles infections semblaient « diminuer », elles sont maintenant « remontées » à plus de 3000 à nouveau) mais une baisse spectaculaire du nombre de « infections actives »ainsi que du nombre de personnes hospitalisées.
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Selon le journal télévisé SIC, la plupart des 1 100 vaccins administrés cette semaine en Algarve sont destinés au personnel médical et opérationnel des hôpitaux de Faro et de Portimão. Environ 200 doses seront administrées aux professionnels des centres de santé qui traitent le Covid-19.
Au-delà du Portugal, les pays prennent déjà des mesures pour identifier les citoyens qui ne saisissent pas volontairement l’occasion de se faire vacciner. L’Espagne est en train de créer un registre des personnes qui refusent le vaccin et, selon le ministre de la Santé du pays, a l’intention de le partager avec d’autres États membres de l’Union européenne. La France – où 55% des ressortissants disent ne pas vouloir le vaccin – a vu le Premier ministre Jena Castex obtenir le soutien du gouvernement pour un projet de loi qui pourrait signifier l’interdiction des transports publics aux personnes non vaccinées.
Le coordinateur du programme de vaccination du Portugal, Francisco Ramos, a déjà déclaré qu’à son avis, les souhaits des personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner doivent être respectés.
Depuis les commentaires de Ramos, il n’y a pas eu de référence officielle aux citoyens qui, pour une raison quelconque, pourraient ne pas souhaiter recevoir le vaccin.
Il y a cependant eu une brèche entre les forces de police de la PSP et de la GNR dans la distribution des différents lots de vaccins.
Une livraison à l’hôpital d’Évora hier soir a été apparemment «bloquée» par la PSP, au motif que la PSP a juridiction dans les villes, la GNR dans les campagnes.
L’incident a retardé la livraison de quelques heures et a conduit le ministère de l’Intérieur à «ouvrir une enquête».
Il est fort probable qu’il y aura toutes sortes d’incidents au fur et à mesure du déploiement du programme, simplement parce qu’il s’agit du plus grand effort de vaccination de masse que le pays ait jamais connu. Mais pour l’instant au moins il n’y a eu aucun «drame» et aucune réaction allergique signalée chez aucune des personnes vaccinées jusqu’à présent.
natasha.donn@algarveresident.com