Le PSD a demandé aujourd’hui au gouvernement de clarifier les dépenses «incompréhensibles» et les dépenses engagées sous la présidence portugaise de l’Union européenne «comme s’il n’y avait pas d’enfermement», situation que le parti juge «anormale et inconcevable».
La demande, maintenant transmise au parlement et adressée au ministre des Affaires étrangères, s’intitule «Les dépenses et dépenses superflues et incompréhensibles de la présidence portugaise du Conseil de l’Union européenne» et fait référence aux nouvelles de la presse internationale et nationale sujet, qui a déjà suscité des demandes d’éclaircissements de la part du PAN et du Chega.
Au cours du week-end, le président du PSD, Rui Rio, avait déjà évoqué le thème sur les réseaux sociaux: «Si c’est vrai, cela nous embarrasse tous et enlève la respectabilité. Le gouvernement portugais donne une triste occasion au Néerlandais Jeroen Dijsselbloem de montrer un sourire sarcastique », a-t-il écrit sur Twitter.
Dans la demande déposée aujourd’hui, le PSD précise que, selon ces rapports, «bien que la pandémie empêche la tenue de sommets et d’événements majeurs, le gouvernement a prévu la présidence portugaise comme s’il n’y avait pas eu d’enfermement alors qu’il aurait dû obligatoirement prévoir ou opter pour un «modus operandi» plus minimaliste, flexible et adaptable aux circonstances ».
«Par conséquent, le groupe parlementaire PSD comprend que cette situation est totalement inconcevable, car elle est anormale et doit être clarifiée. C’est en effet choquant non seulement le montant de ces dépenses, mais aussi leur nature », défendent les députés du PSD.
L’actualité du site Politico, publiée la semaine dernière, parle d’une «présidence fantôme» et fait état de dépenses de plus de 260 milliers d’euros pour équiper un centre de presse à Lisbonne, au Centro Cultural de Belém, «malgré la presse Les journalistes «en ligne» et étrangers ne se rendent pas au Portugal ».
L’article signale également des dépenses de plus de 35 mille euros pour une entreprise viticole et un contrat de près de 40 mille euros pour l’acquisition de «360 chemises et 180 costumes», à une époque «où peu de gens se réunissent» et «quand plusieurs les gens travaillent à domicile ».
Le journal en ligne Observador a également rapporté que la présidence portugaise de l’Union européenne représente déjà 8,3 millions d’euros d’ajustements directs de milliers d’euros, dont certains avec des entreprises nouvellement créées.
«Le gouvernement a-t-il préparé, coordonné et planifié l’exercice de la présidence portugaise en tenant compte du contexte de la pandémie et de l’enfermement qui en découle qui vit en Europe et surtout au Portugal?», Interrogent les députés du PSD, demandant s’il n’y a pas eu de «négligence »En prédisant la réalisation des dépenses et des dépenses pour des événements en face à face alors que l’on savait qu’ils devraient se faire« en ligne ».
En ce qui concerne spécifiquement les ajustements directs «aux entreprises nouvellement créées», les sociaux-démocrates se demandent si le gouvernement «a cherché d’autres alternatives» et quelles étaient les raisons de ces choix, puisque les contrats «ne concernent pas seulement des services essentiels ou indispensables, mais comprennent des milliers des dépenses en cadeaux comme des cravates, des foulards en soie ou des chocolats ».
«Le gouvernement considère-t-il que ces dépenses sont adéquates et opportunes? Dans un contexte de crise économique et sociale sans précédent, le gouvernement pense-t-il que les Portugais comprendront et accepteront ces dépenses et dépenses? », Se demandent également les députés du PSD.
La présidence portugaise du Conseil européen a lieu au cours du premier semestre de cette année.
SMA // JPS