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Le PS veut sauvegarder le montant des salaires dans la Constitution et prolonger la scolarité obligatoire

Ces propositions font partie d’un projet de révision constitutionnelle publié aujourd’hui par les socialistes. Les amendements à la Constitution nécessitent une majorité des deux tiers pour être approuvés au parlement, ce qui implique le soutien conjoint du PS et du PSD.

Le PS propose dans son projet plusieurs amendements à l’article 59 sur les droits des travailleurs, dont un nouveau paragraphe, pour éviter les baisses de salaires.

« Les salaires bénéficient de garanties particulières, aux termes de la loi, notamment la sauvegarde du montant et des conditions de paiement convenues contractuellement », lit-on dans le texte du nouvel article proposé par les socialistes.

En revanche, le PS prévoit que l’article 74, sur le droit à l’éducation, établira qu’il incombe à l’État « d’assurer l’enseignement préscolaire, fondamental et secondaire universel, obligatoire et gratuit ».

Actuellement, la Constitution n’établit qu’une « éducation de base universelle, obligatoire et gratuite ».

Dans le même article 74, les devoirs de l’État deviennent, entre autres, « d’assurer un système d’action sociale scolaire » et « de promouvoir les droits et valeurs fondamentaux consacrés par la Constitution, à tous les niveaux d’enseignement ».

S’agissant des questions de travail, dans son article 59, le projet du PS prévoit que la Constitution interdise expressément « le travail forcé et le travail des enfants » et détermine que « le travail salarié ne peut être fourni que sur la base d’un contrat librement célébré ».

Les socialistes souhaitent que les travailleurs aient inscrit dans la Constitution le droit aux « garanties de défense dans les procédures disciplinaires » et « d’éliminer la précarité des liens et des conditions de travail ».

Le groupe parlementaire PS propose également d’étendre au secteur privé le droit des comités de travailleurs de « favoriser, conformément à la loi, l’élection de représentants » aux organes sociaux des entreprises, en supprimant une partie du libellé de l’article qui le limite à le secteur public. .

Dans les attributions de l’État, le PS place également la « protection de la parentalité, à travers des congés, des exonérations et des subventions à définir par la loi », ainsi que, au chapitre famille, la « prévention et la lutte contre les violences conjugales et de genre ».

En matière de logement et d’urbanisme, le projet des socialistes confie à l’État le devoir « d’établir des mesures spéciales de protection destinées aux jeunes, aux citoyens handicapés, aux personnes âgées et aux familles avec mineurs, parents seuls ou grands, ainsi qu’aux personnes et les familles en situation de vulnérabilité particulière, à savoir les sans-abri, les mineurs victimes d’abandon ou de maltraitance, les victimes de violence domestique et les victimes de discrimination ou de marginalisation en matière de logement ».

Dans les droits des consommateurs, les socialistes entendent inscrire comme « services d’intérêt économique général » auxquels chacun a droit « ceux de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement, de l’énergie, des transports collectifs urbains, des télécommunications, des services postaux et autres prévus par la loi ».

« S’agissant des activités ouvertes à l’activité privée, la loi fixe les obligations de service public nécessaires aux entreprises en charge de leur prestation », ajoutent-ils.

Le projet du PS introduit également dans la Constitution le « droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base » et « la protection du bien-être animal ».

IEL // RBF

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