La loi de programmation militaire n’a eu que les votes favorables du PS, tandis que le PSD, Chega, IL et PAN et Livre ont opté pour l’abstention et que le PCP et BE ont voté contre.
La proposition de loi sur les infrastructures militaires (LIM) a également recueilli un vote favorable du PS et l’abstention des bancs restants.
Les deux initiatives du gouvernement sont actuellement débattues dans la spécialité par la commission parlementaire de la défense.
Le projet de loi de programmation militaire – diplôme fixant l’investissement public dans l’entretien, l’équipement et l’armement des armées – prévoit un montant global d’investissement de 5 570 millions d’euros à l’horizon 2034, ce qui représente « une augmentation de 17,5 % par rapport à la loi ». en vigueur, plus 830 millions d’euros ».
Selon l’exécutif, qui a homologué ce diplôme en Conseil des ministres le 16 mars, cette LPM est la « plus élevée jamais enregistrée ».
En ce qui concerne la «récupération des déficits de maintenance, de soutien et de modernisation des moyens existants», la proposition prévoit un investissement de 2 418 millions d’euros, ce qui correspond à 43% du total prévu dans le document gouvernemental. Ce poste a, selon le ministère, « une augmentation de l’investissement de plus de 96% par rapport à celui prévu dans la LPM actuelle ».
Selon le gouvernement, la « croissance la plus expressive » de la facture intervient dans les quatre premières années, l’équivalent de 17%, « pour répondre aux besoins identifiés ».
Quant au montant destiné à reconstituer les réserves de guerre, le ministère écrit qu’il « fait plus que doubler, en croissance de 108 % par rapport au montant actuellement inscrit, pour des investissements d’environ 300 millions d’euros ».
Au cours des quatre premières années, poursuit-il, « l’investissement en munitions, missiles, torpilles et explosifs dépasse les 125 millions d’euros ».
50 millions d’euros sont prévus pour l’Espace, et en ce qui concerne la Cyberdéfense, celle-ci est « renforcée de 39% », le total alloué à cette rubrique dépassant les 70 millions.
Selon le ministère, ce projet de loi poursuit l’investissement dans des projets structurants « et en ajoute un de plus, Close Support Aircraft ». Les sept projets restants sont « l’avion KC-390, la cyberdéfense, les hélicoptères de soutien, de protection et d’évacuation, les navires de patrouille océanique, le navire logistique polyvalent, le navire de ravitaillement de la flotte et le système de combat des soldats ».
Le gouvernement s’attend à un rendement pour l’économie nationale d’environ 33%.
Cette révision du LPM « envisage 35 capacités militaires différentes, plus d’une centaine de projets et environ 400 sous-projets ».
Le projet de loi sur les infrastructures militaires (LIM) prévoit un total de «projets d’infrastructure» d’ici 2034 de plus de 272 millions, et au cours des quatre premières années de la loi (jusqu’en 2026), les investissements seront proches de 96 millions.
L’armée est la branche dans laquelle LIM devrait investir le plus jusqu’en 2034, soit environ 101 millions, suivie de la marine avec 72 millions et de l’armée de l’air avec 52 millions.
Cette semaine, lors du débat sur les projets de loi, la ministre de la Défense, Helena Carreiras, a garanti que le gouvernement exécuterait « du mieux possible » les lois de programmation et d’infrastructure militaire, lors d’un débat au cours duquel les parties ont demandé davantage d’investissements dans ce domaine. .de souveraineté.