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Le PCP veut inscrire dans la Constitution un revenu minimum de subsistance pour tous les citoyens

Dans le projet de révision constitutionnelle présenté par le PCP et soumis à l’Assemblée de la République vendredi dernier, les communistes défendent la « constitutionnalisation d’un revenu minimum de subsistance pour tous les citoyens ».

Sans préciser de valeurs, le PCP propose donc un amendement à l’article 63 de la Constitution, sur « la sécurité sociale et la solidarité », introduisant un nouveau chiffre un nouveau chiffre pour stipuler que « la loi garantit à tous les citoyens un revenu minimum qui garantit leur subsistance ». ”.

Dans un document qui, selon les communistes, vise à « améliorer et perfectionner la Constitution », le PCP propose également une mise à jour du paragraphe 2 de l’article 59 de la loi fondamentale, qui prévoirait « l’établissement, la mise à jour et la valorisation en termes du salaire minimum national (SMN) », par opposition à l’article actuel qui ne comporte aucune mention de la valorisation du SMN.

Dans le même ordre d’idées, dans l’article 63 de la Constitution, le PCP propose l’inscription d’un nouveau chiffre, qui stipulerait que « les retraites et pensions doivent être régulièrement actualisées et valorisées en termes réels ».

Toujours dans le domaine du travail, les communistes veulent aussi que la Constitution stipule que les limites du temps de travail au niveau national soient « progressivement » réduites, « sans perte de droits ».

Parmi les différentes propositions d’amendements à la Constitution, le PCP suggère également que, dans son article 74, la loi fondamentale institue « la gratuité de tous les degrés de l’enseignement public ». Dans le même article, les communistes défendent également la création d’un « système d’éducation préscolaire public, universel et gratuit ».

S’agissant du domaine de la santé, le PCP prévoit que l’article 64, paragraphe 2, abandonnera sa formulation actuelle — qui stipule que le droit à la protection de la santé s’exerce « par l’intermédiaire d’un service national de santé (SRS) ». », « tendanciellement gratuit » –, pour déterminer que ce droit est garanti par un « SRS universel, général et gratuit ».

Dans ce projet, le PCP critique l’actuel processus de révision constitutionnelle, le considérant « non seulement inutile, mais répréhensible dans ses objectifs de renversement du régime démocratique constitutionnel ».

Cependant, les communistes disent ne pas vouloir se dispenser « d’assumer pleinement leurs responsabilités et d’intervenir dans ce processus avec leur propre projet de révision constitutionnelle ».

« Le projet de révision constitutionnelle que présente le PCP a pour but non seulement de défendre, mais aussi d’améliorer et d’améliorer la Constitution, soit en récupérant des dispositions fondamentales qui ont été amendées, soit en avançant des propositions innovantes visant à enrichir le texte de la Loi fondamentale. « , dit-il. le document.

AT // JPS

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