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Le PCP insiste sur le contrôle des prix du carburant

Les propositions du PCP pour contrôler les prix du carburant et fixer des marges maximales sur les prix du gaz ont déjà été présentées dans cette législature, mais ont fini par être rejetées par le vote contre du PS, qui dispose de la majorité absolue à l’Assemblée de la République.

Cette fois, le parti les soumettra à nouveau dans le cadre de la discussion de la spécialité de la proposition de budget de l’État pour 2023 (OE2023), mais « l’objectif est le même », a déclaré le député communiste Bruno Dias à Lusa.

« L’objectif demeure » au vu du poids croissant du carburant dans les poches des Portugais, a-t-il soutenu, insistant sur la nécessité de « mesures de contrôle et de fixation des prix, avec des approches différentes ».

Concernant le gaz en bouteille, qui, selon Bruno Dias, est utilisé par des segments de la population « qui vivent avec des revenus plus faibles », malgré le mécanisme activé par le gouvernement pour atténuer la hausse des prix, « il continue d’être tellement exorbitant pour les gens que, dans la pratique , cela signifiait peu ou rien.

Quant au carburant, « ni trop, ni trop peu », le gouvernement l’a fait, prône Bruno Dias, c’est pourquoi le PCP propose d’inscrire le contrôle des prix dans le budget de l’Etat.

Dans la proposition de modification du budget de l’État, le PCP comprend que la composante « fret » devrait être supprimée dans la définition du prix de référence du baril de pétrole et que, pour tous les carburants, le « prix réel » plus le « non marge spéculative ».

Le banc communiste propose aussi de « mettre fin à la menace » de mettre fin au tarif réglementé « dans un bref délai ».

« Il y a des milliers de personnes qui dans leur vie confirment l’importance de cette mesure. Pendant de nombreuses années, nous avons été les seuls à défendre ces mesures […]maintenant il faut le défendre et sa continuité », a renforcé le député.

Jusqu’à présent, le PS a toujours voté contre les diplômes et, bien qu’il n’y ait aucun signe de changement de position, Bruno Dias a lancé le défi : « C’est une question de volonté politique et de responsabilité politique. »

Si le banc dirigé par Eurico Brilhante Dias rejette à nouveau les propositions, cela « liera le gouvernement aux options » des grands groupes économiques, a-t-il dit.

« Cette fois, le gouvernement aura-t-il le courage politique d’affronter le pouvoir économique des groupes du secteur de l’énergie, les compagnies pétrolières ? Les gens auront-ils ou non une réponse face à ces prix exorbitants ? Eh bien la réponse est maintenant [ao PS] au moment où l’Assemblée de la République pose la question « qui vote pour ? » », a-t-il conclu.

La proposition OE2023 a été globalement approuvée il y a deux semaines avec des votes en faveur du PS, des abstentions des députés uniques du PAN et du Livre et des votes contre du PSD, du Chega, de l’IL, du PCP et du BE. A ce stade, la discussion sur la spécialité de la proposition du gouvernement est en cours et le vote global final est prévu le 25 novembre.

AFE // JPS

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