« Nous travaillerons dans les différentes phases, mais toujours en mettant l’accent sur la transparence, l’information pour le consommateur, pour les différents éléments de la chaîne et que le gouvernement puisse avoir la meilleure information dans la définition des politiques publiques », a déclaré Maria do Céu Antunes, interrogé sur l’Observatoire « National is Sustainable » Pricing + Chain Transparency et la polémique sur le recours à des entités privées pour analyser les prix à la consommation.
Le ministre s’adressait aux journalistes à Peso da Régua, district de Vila Real, en marge d’une visite à l’Institut du Douro et des Vins de Porto (IVDP).
« Cet observatoire sert à nous fournir des données, à nous fournir des informations qui nous aideront à travailler de manière très transparente et qui nous aideront même à ne pas opposer les secteurs les uns aux autres parce que nous sommes vraiment tous engagés à construire des politiques qui aident que les différents éléments de la chaîne de valeur aient la même valeur et qu’au bout du compte, le consommateur puisse avoir accès à des produits en quantité, en qualité et aussi à un juste prix », a-t-il souligné.
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Maria do Céu Antunes a expliqué que la plateforme fournira des mécanismes d’alerte, des données et, sur cette base, elle sera évaluée « à tout moment ce qui se passe » et, même, « permettra aux acteurs de la chaîne agroalimentaire de savoir ce qui se passe ». aujourd’hui on ne sait pas comment se fait la répartition de la valeur, de la production à la distribution ».
Le ministre a également souligné que la plateforme « qui a été créée ne sert pas à l’inspection », estimant que « c’est bien que, une fois pour toutes, tout le monde ait cette perception ».
Le gouvernement a signé des contrats avec Euroteste et Consulai, dans le cadre de l’Observatoire des prix, pour obtenir des informations sur les prix à la consommation, ainsi que la méthodologie d’analyse de la chaîne de valeur.
Maria do Céu Antunes a tenu à préciser que l’observatoire est un processus différent de la réduction de la TVA sur les denrées alimentaires de base, bien qu’ils se déroulent désormais simultanément.
S’agissant de la première réunion du comité de suivi du pacte de stabilisation et de réduction des prix alimentaires, qui se tient cet après-midi à Lisbonne, le ministre a indiqué que les conditions seront créées pour la répartition des tâches entre les différents « acteurs » pour suivi de cette mesure.
« D’ailleurs, il est prévu que le 18 avril ce diplôme puisse commencer à être mis en place avec la réduction de la TVA sur un ensemble de 44 produits. C’est dans l’attente de ceux qui créent les conditions d’une stabilisation et d’une baisse des prix à la consommation que nous allons tenir cette rencontre, en suivant l’ensemble de la chaîne agroalimentaire pour que chacun se sente dans cet engagement collectif », a-t-il déclaré.
Sur les doutes soulevés quant à la réduction des prix ou non, Maria do Céu Antunes a renforcé que le travail en cours est basé sur l’engagement qui a été assumé entre le gouvernement, la distribution et la production « dans le sens de la stabilisation des prix et de sa diminution à le consommateur ».
« Nous pensons que cela pourra être accompli », a-t-il souligné.
PLI // CSJ