Le manque de ressources humaines dans les musées et monuments nationaux, « compte tenu de la pression touristique », a aussi été reconnu par Pedro Adão e Silva, qui a promis « un effort » pour répondre à ce « besoin grandissant », dans les prochains budgets.
« La question des liens précaires, dans le cadre du périmètre de la fonction publique, à savoir dans les fondations, est un sujet qui me préoccupe et qui, de fait, a également été répondu, en lien avec le ministère des Finances, et la situation se résout dans le dialogue avec chacune des fondations, et le Côa ne fera pas exception », a déclaré le responsable à Lusa.
Selon Pedro Adão e Silva, « tous les travailleurs qui ont le droit à l’intégration ont été intégrés ». « Et, à la Fundação do Côa, la même chose se produira, et dans ce qui aura du sens, comme cela s’est produit dans d’autres fondations ».
Le responsable a toutefois relevé que les situations des personnes précaires dans les fondations sont « différentes les unes des autres, elles doivent être analysées au cas par cas, et ce travail a été fait ».
Interrogé sur une éventuelle augmentation des guides et autres travailleurs de la Fondation Côa Parque, le ministre de la Culture a été péremptoire en déclarant qu ‘«il n’y a pas d’organisme qui a pour fonction de répondre à la demande touristique, qui n’a pas besoin de plus de travailleurs, comme avec monuments nationaux, fondations ou musées nationaux ».
« Et nous allons vraiment faire un effort, parce que [os recursos humanos são] un besoin croissant qui existe, compte tenu de la pression touristique que ressent le pays, et c’est quelque chose de positif. Trouver une réponse du côté des monuments nationaux et des musées, [é] un travail qui se fera dans le cadre des prochains Budgets de l’Etat ».
Pedro Adão e Silva s’exprimait en marge du vernissage de l’exposition « Graça Morais : Mapas da Terra e do Tempo », une exposition de peinture de l’artiste de Trás-os-Montes qui se tiendra au Musée Côa jusqu’en septembre, et qui rassemble 50 œuvres inspirées de la période paléolithique.
Début avril de cette année, onze travailleurs de la Fundação Côa Parque (FCP) ont demandé à être intégrés dans le personnel de l’institution, estimant remplir les conditions pour remplir cette exigence, compte tenu des fonctions qu’ils occupent.
« Nous, à la FCP, avons 11 travailleurs qui sont en reçus verts et qui se sont vu promettre, au cours de ces années, soit par le précédent président du conseil d’administration, soit par le précédent gouvernement, de les intégrer au personnel de la Fondation. [que] a été résolu par un concours pour entrer dans la fonction publique », expliquait à l’époque le délégué du Syndicat des fonctions publiques et sociales de la région Centre, José Pedro Branquinho, un syndicat lié à la CGTP.
Le syndicaliste avait de son côté rappelé à l’époque qu’en 2018, le recrutement des guides avait été annoncé par le conseil d’administration de la Fondation Côa Parque, et qu’ils étaient entrés en service en juillet 2019.
Selon ce responsable, au cours de cette année, le recrutement d’assistants opérationnels a également été annoncé pour, entre autres tâches, veiller et contribuer à l’entretien du musée et des noyaux d’art rupestre, qui a finalement eu lieu en mars 2019.
La Fondation Côa Parque est en charge du Musée et le Parc Archéologique de la Vallée du Côa a été créé en août 1996. L’art du Côa a été classé comme Monument National en 1997 et, en 1998, comme Site du Patrimoine Mondial par les Nations Unies pour Éducation, science et culture (UNESCO).
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