La première édition du Festival international du film et de la littérature d’Olhão (FICLO) d’alors a eu lieu en avril 2019 et la seconde, initialement prévue pour mars 2020, a finalement été reportée en raison des mesures visant à contenir la pandémie de covid-19, finissant par prendre lieu en juillet.
Dans sa troisième édition, le festival déménage dans la capitale de l’Algarve, le « cadre approprié pour sa réalisation », compte tenu de la taille de la ville, de sa masse associative, du fait qu’elle abrite l’Université de l’Algarve et de l’engagement envers l’autarcie. travaille sur la culture, a déclaré l’un des directeurs du festival lors d’une conférence de presse.
Selon Candela Varas, après la disparition du programme culturel 365 Algarve, le festival « a traversé des moments difficiles », mais « n’est pas mort », en prenant désormais un nouveau nom, et aussi de « nouvelles ambitions », à savoir atteindre une plus grande projection internationale et plus d’implication avec la communauté.
Le festival, soutenu par la Direction régionale de la culture de l’Algarve et promu, en coproduction, par le Cineclube de Tavira et la Câmara de Faro, impliquera également le Cineclube de Faro, l’un des plus anciens du pays, et le association ArQuente.
Selon une autre directrice de la FICLA, Débora Pinho Mateus, le festival maintient « l’impulsion initiale d’être un festival qui ne se limite pas aux adaptations d’œuvres littéraires au cinéma », à la recherche de « les connexions inhabituelles qui existent entre les deux disciplines ».
« Nous ne voulons pas qu’un art joue un rôle prépondérant sur l’autre, mais plutôt de profiter de ce qui est unique en chacun d’eux pour lancer des thèmes contemporains », a-t-il souligné.
Avec la troisième édition centrée sur Faro, Débora Pinho Mateus n’a pas exclu la possibilité d’étendre le festival à plus de lieux, notant que certaines des activités du festival « pourraient aller dans d’autres villes de l’Algarve ».
En prévision de la nouvelle ligne programmatique de la FICLA, pour vendredi et samedi, divers événements gratuits sont prévus pour explorer la nouvelle méthodologie du festival.
Le programme commence par la projection du film « Destello Bravío », de l’espagnol Ainhoa Rodríguez, incluant une conversation avec le réalisateur, vendredi, à 21h30, à l’Institut portugais du sport et de la jeunesse (IPDJ).
Samedi, à 11h00, à l’association culturelle ArQuente, la productrice et scénariste donnera également une « masterclass » où elle expliquera le processus de création de « Destello Bravío ».
Au même endroit, la chorégraphe, interprète et dramaturge Sónia Baptista présente la performance-conférence « E Hoje, é um Esquilo ? » à 17h00.
Suivra à 18h un colloque sur le désir et le corps de la femme dans le cinéma et la littérature contemporaine, avec Rodríguez, Baptista et la chercheuse Ana Isabel Soares.
À la fin du programme, à 19h00, un « jam » de textes est prévu, accompagné du musicien Tomás Tello, auquel le public sera invité à participer.
MAD // TDI