Le processus traîne devant les tribunaux depuis plus de deux décennies avec un ultimatum judiciaire pour que, dans les 10 premiers jours d’avril, la municipalité « évalue la faisabilité ou l’infaisabilité de la légalisation » de l’immeuble et, « sinon, extraie le conséquences respectives de celui-ci ». », tel que rapporté aujourd’hui par Jornal de Notícias et confirmé à Lusa par le vice-président, Orlando Rodrigues.
Selon le maire, la décision municipale était de faire démolir le bâtiment car, à cette date, il n’existe toujours pas d’instruments juridiques permettant l’octroi de licences, malgré le fait que le Plan direct municipal (PDM) est en cours de révision, ce qui l’autorisera, mais qui ne devrait s’achever que d’ici la fin de l’année.
Selon le vice-président, il restait au conseil municipal à se conformer à la décision de justice et à ordonner la démolition de l’immeuble, et désormais « il appartient à la copropriété et aux résidents de prendre les mesures qu’ils jugent appropriées ».
La copropriété a prévu une réunion la semaine prochaine pour discuter avec les propriétaires des mesures à prendre en vue de l’ordre de démolition du soi-disant « Prédio do Canal », qui compte 23 appartements et deux magasins.
Le recours aux tribunaux pourrait être une hypothèse, par voie d’injonction ou d’autres actions de contestation, pour arrêter la démolition du bâtiment construit en 1998, avec l’approbation des projets d’infrastructure et de construction, ainsi que la délivrance du permis de licence par une partie de le conseil municipal, alors dirigé par le PSD.
Un an plus tard, le propriétaire d’une maison continue a intenté une action en justice pour avoir été laissé sans vue et arguant de l’illégalité de la construction.
Le tribunal lui a donné raison en déclarant la nullité du permis et en ordonnant la démolition du bâtiment en 2013.
La commune a contesté, affirmant qu’entre-temps, le Plan directeur communal (PDM) et la Charte de la Réserve écologique nationale (REN) avaient été révisés et que le bâtiment se trouvait en dehors de la zone de réserve du réservoir.
Le tribunal administratif et fiscal de Porto ordonne alors au conseil municipal de Mirandela d’évaluer s’il existe ou non une possibilité de légaliser l’immeuble et, dans le cas contraire, « d’en tirer les conséquences respectives ».
La municipalité, désormais présidée par le PS, a conclu qu’il n’y avait aucune base légale pour légaliser le bâtiment, car il a six étages dans une zone où la construction de seulement quatre étages est autorisée.
La révision en cours du PDM modifiera les limites de la construction et admettra les six étages, mais le processus ne devrait être conclu qu’à la fin de l’année et la décision de justice prend effet immédiatement, selon le vice-président.
Afin de se conformer aux termes du tribunal, la municipalité a décidé d’ordonner la démolition du bâtiment.
HFI // JAP