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La prime du PDG de la TAP serait « difficilement » approuvée par le comité des salaires

Le président de la commission des rémunérations (CV) de la TAP, Tiago Aires Mateus, a déclaré ce mercredi lors de la commission d’enquête parlementaire sur la compagnie aérienne que « cela aurait pu » être cette commission qui a décidé du montant des indemnités versées à l’ancien administrateur et ancien secrétaire. d’État Alexandra Reis, qui a quitté la TAP avec une indemnité de 500 mille euros, entre-temps jugée « indue » par l’Inspection générale des finances.

En réponse au député de l’Initiative libérale (IL), Bernardo Blanco, qui a demandé au responsable si le CV devait décider ou négocier des valeurs de sortie comme celle pratiquée avec Alexandra Reis, Tiago Aires Mateus se contente de dire que « oui, ça peut arriver ». Il ajoute qu’« il est relativement complexe d’avoir une entreprise avec ce modèle de gouvernance » et rappelle qu’une CV « n’est pas un organe de gouvernance et ses pouvoirs sont délégués par l’actionnaire ».

« Aujourd’hui, comme vous le savez, TAP SA est détenue à 100 % par l’État et TAP SGPS à 100 % – dans cette mesure, on peut se demander s’il est logique que les actionnaires délèguent ces décisions à ce VC. Nous sommes peut-être face à un corps social qui n’a plus de raison d’être. J’accepte comme possible qu’un comité salarial ait cette mission », dit-il.

Le président du comité des rémunérations de la TAP décline également toute responsabilité dans l’élaboration des contrats des gestionnaires publics. En réponse au député Filipe Melo (Chega), il dit que « ça ne m’est jamais venu à l’esprit (…) Le comité des rémunérations n’a aucun pouvoir pour fixer et résilier les mandats », précise-t-il.

Il précise également, en réponse au même député, qu’il n’a pris connaissance de l’affaire Alexandra Reis que par les médias. « Tous les faits avec l’indemnité d’Alexandra Reis, je les ai appris par les journaux », raconte-t-il.

« Je peux dire que CV n’a pas délibéré en tenant compte des faits connus. A peine », souligne-t-il, évoquant également que « se prononcer sur une rémunération variable » d’un administrateur qui a été « révoqué par l’actionnaire » serait « une impossibilité légale ».

A propos d’indemnités ou d’accords de même nature établis « récemment », il évoque ceux de Fernando Pinto, Antonoaldo Neves et Maximilian Otto Urbahn : « C’est ma mémoire ».

Les primes et les récompenses du PDG sont un « problème juridique »

En réponse à Mariana Mortágua, du Bloco de Esquerda, qui interroge le président du CV de la TAP sur les primes prévues dans le contrat de la PDG Christine Ourmières-Widener – contrat divulgué par Jornal Económico -, Tiago Aires Mateus déclare qu' »il semble être une question juridique controversée » sur laquelle il n’y a pas d’opinions unanimes. « Ce qui est un fait, c’est que je n’ai jamais été appelé à délibérer » sur le sujet, révèle-t-il.

Il dit aussi, dans une note personnelle, qu’il ne considère pas que le CV doive délibérer « l’attribution de prix à un cadre licencié, qui n’a jamais eu de contrat de cadre public ».

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