« Le Portugal se porte bien en termes de fonds structurels, en termes d’exécution financière, c’est ce dont nous parlions. C’est au dessus de la moyenne [europeia]tout fonctionne normalement », a déclaré le commissaire aujourd’hui, à Évora.
Elisa Ferreira s’exprimait en marge de la 3e réunion plénière d’INFORM EU, un réseau de l’Union européenne d’agents de communication chargés de communiquer sur les investissements européens, qui se déroule jusqu’à vendredi au Convento do Espinheiro, à la périphérie de la ville de l’Alentejo.
Interrogé par des journalistes sur le fait que le Portugal, et notamment l’Alentejo, attendent toujours le « paquet » financier qui prendra effet à partir de 2030, le commissaire européen a tenu à laisser un message de tranquillité : « Il ne manque pas de fonds ».
Accompagnée de la ministre de la Cohésion des territoires, Ana Abrunhosa, Elisa Ferreira a rappelé que la mise en place du « paquet » de fonds en vigueur depuis 2020 est toujours en cours d’achèvement.
« Le Portugal est l’un des pays qui performe très bien, et donc, en termes financiers, c’est un pays qui est bien au-dessus de la moyenne européenne, cela ne nous pose aucun type de problème », a-t-il souligné.
Et, a rappelé le commissaire, le programme de 2030 pourra « absorber aussi des projets qui ne pourront pas être finalisés » avec le programme 2020, puisque, « tant qu’ils auront une certaine taille, ils pourront être poursuivis ».
Ainsi, a insisté Elisa Ferreira, « les choses au Portugal, en ce qui concerne les fonds structurels, au moins », qui selon elle sont de sa compétence « et de la compétence du ministre » de la Cohésion territoriale, « sont des choses qui se font naturellement ».
Interrogé sur le récent avertissement du président de la République au ministre de la Cohésion territoriale concernant l’exécution des fonds européens et sur les critiques du gouverneur de la Banque du Portugal, Mário Centeno, selon lesquelles l’investissement financé par les fonds européens est « dramatiquement » bas, Elisa Ferreira a refusé de commenter: « Je pense que c’est une affaire portugaise et je ne devrais pas commenter », a-t-il déclaré.
« Ce qui est important, c’est qu’il y ait une clarification entre les fonds structurels, qui sont le FEDER, le Fonds social européen, le Fonds de cohésion », qui « ont un calendrier qui va de 2021 à 2027, avec des versements jusqu’en 2029 », impliquant un montant total de « 24 milliards d’euros », a-t-il souligné, estimant qu’il s’agit de sa responsabilité et de celle d’Ana Abrunhosa.
Le Plan de relance et de résilience (PRR) « est un projet exceptionnel, ce ne sont pas des fonds structurels », a-t-il dit, indiquant qu’il constitue « un voyage au marché de la Commission ». [Europeia] créer un instrument qui permette de relancer l’économie », comme s’il s’agissait « d’un instrument d’urgence exceptionnel » et avec « sa propre gestion », d’un montant global de 16 milliards d’euros.
Pour ce qui est des fonds structurels, qui sont des appuis à « un ancrage territorial très fort, parce que l’objectif est de rééquilibrer la dynamique de développement dans le territoire et dans la société, ils vont parfaitement », a-t-il insisté, arguant que, pour l’avenir, l’attention devrait être payé pour se concentrer sur la qualité des projets à postuler et que le Portugal « a les conditions pour surmonter » certains « obstacles bureaucratiques » qui persistent encore.
RRL // VAM