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La charge budgétaire en 2021 représentait 35,8 % du PIB et était la plus élevée jamais enregistrée

La charge fiscale en 2021 était la plus élevée jamais enregistrée, représentant 35,8 % du produit intérieur brut (PIB), selon les données de l’INE, qui estime qu’environ 450 millions d’euros de TVA sont restés non perçus en 2019.

La pression fiscale, rapport entre le total des impôts et les cotisations obligatoires, était de 30,7 % en 2001, 32,2 % en 2011, 34,4 % en 2015 et 34,7 % en 2018, 34,5 % en 2019 et 35,3 % en 2020, année où , pour la première fois depuis 2012, il a enregistré une baisse nominale reflétant les impacts négatifs de la pandémie de covid-19 sur l’activité économique et les mesures de politique économique prises.

En 2021, selon les données de l’Institut national de la statistique INE, la pression fiscale est revenue sur une trajectoire ascendante, « plus que compensant » la baisse nominale de l’année précédente, les recettes fiscales des administrations publiques s’élevant à 75,6 milliards d’euros, le plus élevé dans la serie.

Ce résultat traduit une hausse d’environ 5 000 millions d’euros par rapport à 2020, et d’environ 1,6 milliard d’euros par rapport à 2019, expliquant l’institut que, la variation nominale des recettes fiscales (+7,1%) étant supérieure au PIB (+5,6%), la charge fiscale en pourcentage du PIB est passée à 35,8 %1 en 2021, contre 35,3 % l’année précédente.

L’augmentation des recettes fiscales, de 5 026 millions d’euros, reflète principalement le comportement de la TVA, des cotisations sociales effectives et des recettes de l’IRS, qui augmentent respectivement de 2 253 millions d’euros, 1 449 millions d’euros et 806 millions d’euros. Au contraire, les revenus de l’IRC ont chuté de 345 millions d’euros.

L’IRS est le principal impôt direct, représentant 72,1 % du total de ce type d’impôt en 2021 (69,7 % en 2020), avec des recettes de l’IRS en croissance de 805,8 millions d’euros (évolution de 5,7 %), reflétant principalement l’augmentation des prélèvements à la source. les revenus du travail salarié (+6,2 %).

L’INE souligne également l’évolution négative des recettes de la taxe sur les véhicules, non pas tant en raison de son ampleur (-14 millions d’euros) que parce qu’il s’agit de la deuxième année consécutive de baisse, les recettes de cette taxe étant inférieures d’environ 40 % aux valeurs d’avant la pandémie. .

Les données révèlent une augmentation, en 2021, de toutes les composantes de la pression fiscale, l’institut soulignant la hausse de 10,6% des impôts indirects, tandis que les cotisations sociales (effectives) ont augmenté de 6,9% et les impôts directs de 2,2%.

L’INE affirme que le poids élevé des impôts indirects dans la charge fiscale s’explique en grande partie par les recettes de TVA, montrant que le Portugal est l’un des pays où la TVA a le plus grand poids dans les recettes fiscales (23,9 %, la moyenne de l’UE27 étant, en 2020, de 17,3 %) et qui est le huitième pays où la TVA pèse le plus dans les impôts indirects.

Le rapport publié aujourd’hui informe également sur l’écart de TVA en 2019, que l’INE estime avoir été de 450 millions d’euros, ce qui équivaut à 2,3 % de la TVA facturée cette année-là et qui, selon l’institut, est identique à ce qu’il a enregistré en 2018.

Cet indicateur mesure la différence entre la TVA dite théorique, ou la TVA qui résulterait de l’application des taux légaux aux biens et services soumis à cette taxe dans les opérations enregistrées dans les comptes nationaux, et la TVA effectivement perçue par les Administrations Publiques.

« Le GAP annuel moyen sur la période a été estimé à 1 138 millions d’euros, ce qui correspond à 7,1 % de la TVA effectivement facturée. Après la hausse du GAP constatée au début de la période disponible, ayant atteint sa valeur maximale en 2012 (2 200 millions d’euros, correspondant à 13,6 % de la TVA facturée), on observe une baisse constante de cet indicateur jusqu’en 2018, tant en en valeur ou en pourcentage du PIB », souligne l’institut.

En 2019, cette tendance s’est interrompue, portant le GAP à 450 millions, ce qui correspond à une hausse de 8,6%, mais en pourcentage des recettes de TVA, le GAP s’est stabilisé à 2,3%, identique à celui observé l’an dernier.

L’INE conclut que cette stabilisation du GAP en 2019 s’est traduite par une hausse de 5,1 % des recettes effectives, inférieure de 0,1 point à la croissance théorique de la TVA (variations de 6,3 % et 5,7 %, dans le même ordre, en 2018).

L’institut souligne, dans le rapport, que la lecture de ces résultats « requiert une certaine prudence » puisque le GAP calculé peut non seulement refléter des phénomènes d’évasion fiscale, mais aussi d’autres facteurs, comme les variations des délais de paiement, de remboursement et de recouvrement des dettes de TVA. , ou des erreurs liées aux simplifications nécessaires au calcul de la TVA théorique, notamment dues au degré d’agrégation avec lequel les comptes nationaux sont établis.

VP // JNM

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