Le Portugal a envoyé 453 600 doses supplémentaires de vaccins contre le covid-19 en Angola, dans le cadre de l’initiative Covax (Accès mondial aux vaccins contre le covid-19), annoncée aujourd’hui par le ministère portugais des Affaires étrangères (MAE).
« Le Portugal continue de soutenir l’Angola dans la lutte contre la pandémie et, deux jours après le dernier don, a livré, via le mécanisme COVAX, un lot supplémentaire de 453 600 doses de vaccins contre le COVID-19 (Janssen) », lit-on dans un communiqué publié aujourd’hui. par le MNE.
Selon la tutelle, avec ce don, « dans le cadre de la deuxième phase du plan d’action de réponse sanitaire à la pandémie de covid-19 entre le Portugal et les pays africains lusophones et le Timor-Leste, le nombre total de vaccins envoyés à L’Angola représente plus d’un million huit cent mille doses (1.851.200 doses) ».
Le MNE rappelle que « le Portugal a pris l’engagement politique de mettre à disposition des PALOP et du Timor-Leste au moins 5 % des vaccins contre le covid-19 acquis par le Portugal, engagement qui a été renforcé par le Portugal lors du sommet de la CPLP qui s’est tenu en en juillet dernier à Luanda ».
Selon les données des autorités angolaises, jusqu’au week-end dernier, le nombre cumulé de personnes vaccinées en Angola avec une seule dose était de plus de 6,9 millions de personnes, ce qui correspond à une couverture de 44,27% de la population cible, et ceux qui ont reçu la dose complète étaient supérieurs à 3,2 millions, ce qui correspond à une couverture de 20,80 %.
L’Angola a enregistré, depuis mars 2020, plus de 65 mille cas positifs de covid-19.
Le Covid-19 a fait au moins 5 286 793 décès dans le monde, parmi plus de 267,88 millions d’infections par le nouveau coronavirus recensées depuis le début de la pandémie, selon le dernier bilan de l’Agence France-Presse.
Au Portugal, depuis mars 2020, 18 645 personnes sont décédées et 1 190 409 cas d’infection ont été enregistrés, selon les données de la Direction générale de la santé.
La maladie respiratoire est causée par le coronavirus SARS-CoV-2, détecté fin 2019 à Wuhan, une ville du centre de la Chine, et actuellement avec des variantes identifiées dans plusieurs pays.
Une nouvelle variante, l’Omicron, classée « préoccupante » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a été détectée en Afrique australe, mais depuis que les autorités sanitaires sud-africaines ont alerté le 24 novembre, des infections ont été signalées au niveau de la peau. au moins 57 pays de tous les continents, dont le Portugal.
JRS (DYAS) // CSJ