1-1-e1669908198824-png

ce que les parties proposent pour réglementer le télétravail

Le télétravail et l’absence de règles dans ce régime de travail ont pris de l’importance au cours des mois de la pandémie. De gauche à droite, les parties ont avancé des propositions visant à réglementer le travail à domicile, qui dans certaines régions du pays sera obligatoire jusqu’au 31 décembre. Sachez ce qui distingue les propositions.

Les socialistes admettent que les patrons demandent des rapports aux employés

En ce qui concerne le télétravail, le Parti socialiste (PS) soutient que les employeurs devraient pouvoir exiger des travailleurs «des rapports quotidiens ou hebdomadaires simples ou succincts». Dans le document, les employés doivent aborder les «questions traitées» par l’employé et les «résultats respectifs».

Quant aux dépenses supplémentaires «liées à l’acquisition et à l’utilisation d’équipements et de systèmes informatiques (tels que l’énergie et Internet) doivent», la proposition du PS suggère que ces comptes soient compensés par l’employeur, d’un commun accord et à condition qu’ils soient prouvés.

PSD défend que le paiement des dépenses uniquement avec un accord entre l’entreprise et le travailleur

La proposition du parti de Rui Rio propose quelque chose de différent du PS. Selon la mesure DSP, « les dépenses supplémentaires liées au télétravail seront payées comme prévu dans le contrat de travail ou dans un instrument de réglementation collective du travail ».

Selon le PSD, « le contrat doit stipuler à qui appartient le service Internet et de communication nécessaire pour fournir le travail et, en l’absence de stipulation, il est présumé appartenir au travailleur ». Quant à la vie privée du travailleur, la proposition social-démocrate demande que «l’employeur ait le devoir de respecter la vie privée du travailleur et de son foyer».

Le PCP veut que les employeurs paient 11 euros par jour aux employés

Comme les socialistes, les communistes estiment que les télétravailleurs devraient être indemnisés pour «l’augmentation des dépenses» avec les communications, l’électricité et l’eau, entre autres. Ainsi, le PCP a proposé que le coût des indemnités soit payé par les patrons à 2,5% de l’IAS par jour, ce qui se traduit par 11 euros par jour.

Les communistes souhaitent également que les horaires de télétravail soient limités, entre 8 heures et 19 heures, et que «tout travail supplémentaire à effectuer par le télétravailleur soit demandé par écrit par l’employeur».

Bloc de gauche et de droite pour allumer et éteindre

Avec les communistes, les bloqueurs ont avancé une proposition visant à limiter les heures de travail. Pour les députés BE, les horaires de travail des salariés doivent être respectés et à ce titre ils suggèrent le droit d’allumer et d’éteindre.

Le parti dirigé par Catarina Martins souhaite également que l’employeur paie les dépenses d’énergie, d’eau et de télécommunications résultant de la fourniture de travail à distance. Le Bloc de Gauche souhaite que le contrat signé entre le travailleur et l’employeur soit écrit et précise la «manière d’installer et d’entretenir les outils de travail» et la manière de payer les frais supplémentaires. Le droit du travail BE prévoit également que les parents d’enfants de moins de trois ans peuvent demander le télétravail, sans que l’employeur puisse refuser.

PAN demande le paiement de frais supplémentaires

Comme les partis de gauche, le PAN a suggéré que les dépenses accrues des travailleurs pour le télétravail soient payées par les employeurs. Pour le PAN, une allocation minimum de 10,97 euros par jour doit être fixée pour couvrir l’augmentation des dépenses résultant de la modalité à distance.

En ce qui concerne les personnes qui pourront accéder au télétravail, le projet PAN indique que les travailleurs ayant des enfants ou des personnes à charge de moins de 12 ans, atteints d’une maladie oncologique ou, quel que soit leur âge, souffrant d’un handicap ou d’une maladie chronique devraient pouvoir choisir ce régime.

Articles récents