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Assez veut appliquer des sanctions en vertu de la loi antiterroriste pour répéter les incendiaires

Chega a déposé un projet de loi qui entend appliquer le régime des sanctions de lutte contre le terrorisme à toute personne récidiviste dans la pratique du crime d’incendie de forêt, modifiant le Code pénal.

Dans l’exposé des motifs de l’initiative, la force du parti soutient que « quiconque brûle et détruit, étant récidiviste dans la pratique du crime de feu de forêt et révélant une forte inclination à la pratique de ce crime, doit être puni d’une peine d’emprisonnement effective – au lieu de faire l’objet de l’application d’une peine relativement indéterminée ».

Selon Chega, cette peine doit avoir « comme référence le régime incriminant prévu dans la loi de lutte contre le terrorisme, dans sa partie applicable ».

Le parti suggère que le numéro quatre de l’article 274.º-A du Code pénal se lise comme suit : « quiconque commet le crime intentionnel d’incendie de forêt auquel doit s’appliquer l’emprisonnement effectif et a déjà commis le crime intentionnel d’incendie de forêt à une peine de prison ou à une peine de substitution a été ou est appliqué, est puni d’un emprisonnement de deux à dix ans ou de la peine correspondant au crime commis ».

Cette peine, poursuit le texte proposé par Chega, sera « aggravée d’un tiers dans ses limites minimale et maximale, si elle est égale ou supérieure à celle-ci, sans préjudice des dispositions du paragraphe 2 de l’article 41 du Code pénal, chaque fois que l’appréciation conjointe des faits pratiqués et de la personnalité de l’agent révèle une forte propension à commettre ce crime, qui persiste au moment de la condamnation ».

L’incrimination prévue dans ce numéro, lit-on dans le projet de loi, est « corrélativement applicable » aux dispositions de certains articles de la loi relative à la lutte contre le terrorisme.

Près de cinq cents sapeurs-pompiers seront déployés entre aujourd’hui et mercredi pour renforcer les zones les plus à risque d’incendie en milieu rural, au moment où des températures plus élevées sont enregistrées, a annoncé le gouvernement ce samedi.

Selon les chiffres publiés par l’exécutif, entre le 1er janvier de cette année et le 7 avril, 1 810 incendies ruraux ont été enregistrés, entraînant 6 614 hectares de superficie brûlée, y compris des peuplements forestiers (1 575 hectares), des broussailles (4 965 hectares) et l’agriculture. (74 hectares).

Ces données, calculées jusqu’au 7 avril, représentent le 6e plus grand nombre d’incendies et la 5e plus grande superficie brûlée depuis 2013.

Selon les données du 8e rapport provisoire sur les incendies ruraux de l’Institut pour la conservation de la nature et des forêts (ICNF), le plus récent disponible sur le site de cette entité, entre le 1er janvier et le 15 octobre 2022, 28 % des incendies ont été causés par l’incendie criminel, les « divers types de brûlures » représentant 41 % du nombre total de causes.

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