1-1-e1669908198824-png
miguel-alves-5199806-7680189-png

Affaire Miguel Alves. Câmara de Caminha avance avec la résolution du contrat du parc des expositions

La Chambre de Caminha a approuvé à l’unanimité ce mercredi la résolution du contrat pour la construction du pavillon polyvalent que l’ancien secrétaire d’État adjoint du Premier ministre, Miguel Alves, a signé en tant qu’ancien président en 2020, alléguant le non-respect par le promoteur.

La décision intervient cinq jours après que le JE a signalé que ni l’actuel ni l’ancien président n’avaient demandé le remboursement de l’avance de 300 000 euros en raison d’une rupture contractuelle.

Il s’agit d’une démarche naturelle puisque le non-respect, dû à la non acquisition du terrain par le promoteur (Green Endogenous) pour y construire un parc des expositions, aurait dû entraîner sa résolution et la demande de restitution de l’avance sur loyer par le l’ancien maire. Désormais, cette décision appartient à l’actuel maire, Rui Lages, qui peut ainsi obtenir l’autorisation des autorités locales. Le maire a assuré que Green Endogenous avait toutes les chances de remplir le contrat promis.

La révélation, la semaine dernière, a été faite à JE par Liliana Silva, conseillère municipale du Coligação O Concelho em Primeiro, qui indique qu’il est impossible de conclure le contrat. En effet, explique-t-il, la Chambre disposait de 150 jours pour verser les 300 000 euros à Green Endogenous, qui n’a fourni aucune garantie ; à son tour, le promoteur a dû rédiger l’acte d’achat et de vente de Quinta do Corgo, qui n’a pas été réalisé dans un délai maximum de 190 jours, à compter du contrat de bail promissoire, qui a été signé le 12 octobre 2020. Cela c’est-à-dire que l’acte aurait dû être conclu d’ici avril 2021. Mais le refus des héritiers de vendre le terrain parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec le prix de vente proposé a fini par dicter la non-réalisation de l’achat de la ferme où le CET était destiné à construire, rendant le projet irréalisable et entraînant une rupture de contrat. Une issue qui, selon les avocats contactés par JE, aurait dû donner lieu à la résiliation du contrat et à la restitution respective des sommes avancées par la commune.

La conseillère du PSD est péremptoire : « lorsque le délai pour l’achat de Quinta do Corgo a pris fin, le Conseil aurait dû résilier le contrat et par conséquent demander le remboursement de l’avance de 300 mille euros à titre de loyer pour le projet en question ». Un projet autorisé par le sous-secrétaire d’État d’António Costa, désormais démissionnaire, lorsqu’il dirigeait cette municipalité dans le district de Viana do Castelo, et où il se trouvait encore au moment de la rupture de contrat. S’adressant à JE, l’avocat João Espanha, associé fondateur d’Espanha e Associados, n’a également aucun doute : « la rupture de contrat aurait dû entraîner la résiliation du contrat et le remboursement conséquent de l’avance. Soit il y a eu négligence dans la gestion des deniers publics, soit autre chose que je n’ose décrire ».

Articles récents