1-1-e1669908198824-png
les-chantiers-navals-de-viana-do-castelo-sont-un-exemple

Les chantiers navals de Viana do Castelo sont un « exemple » de « bonne décision politique »

« C’est un exemple de ce que devraient être les décisions politiques, de leur mise en œuvre et de la confiance dans les agents économiques, en l’occurrence un groupe portugais », a déclaré Luís Montenegro, faisant référence à Martifer, la société qui a remporté la sous-concession des chantiers navals de Viana disparus. do Castelo (ENVC).

Le leader du PSD, qui s’adressait aux journalistes des chantiers navals de West Sea, flanqué de l’ancien ministre de la Défense José Pedro Aguiar-Branco, responsable de l’extinction de l’ENVC et de sa sous-concession au groupe portugais, a déclaré qu’« en politique , parfois ça vaut la peine d’avoir du courage, ça vaut la peine de s’opposer à des courants médiatiques qui semblent contraires, mais qu’avec de la ténacité, l’intelligence peut être vaincue et donner le bon exemple ».

« Je voudrais ici rendre hommage à José Pedro Aguiar-Branco qui a dirigé le processus et nous a accompagnés aujourd’hui lors de la visite de l’entreprise et aussi un hommage aux entrepreneurs portugais, au groupe Martifer », a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre. avec la direction des chantiers navals qui ont visité aujourd’hui et « fermé en beauté » l’initiative Sentir Portugal.

Le Monténégro a reconnu que le processus de sous-concession d’ENVC au groupe Martifer était « très controversé », mais a souligné qu’aujourd’hui les chantiers navals de la mer de l’Ouest « ont beaucoup de travail dans la construction et la réparation navale ».

« Elle emploie directement plusieurs centaines de personnes, indirectement plus d’un millier de personnes, qui ont cherché à diversifier leur offre, ce qui valorise l’activité économique du pays et de la région (…). L’entreprise a été très demandée pour la construction et la réparation navale, avec un accent particulier sur la composante technologique de plus en plus développée et de pointe, avec des préoccupations environnementales », a-t-il souligné.

Le Monténégro s’est dit « très rassuré » de voir que « l’option prise en 2014 » s’est avérée être « une bonne option, capable de maintenir en vie l’activité économique, les emplois, la recherche et le développement à des niveaux de pointe dans le contexte européen et mondial ». . »

« J’espère que l’activité pourra être élargie. Il y a des projets pour ça, pour la construction d’un nouveau quai qui se heurte à la bureaucratie excessive de l’État », a-t-il prévenu.

Le leader social-démocrate a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de réduire la bureaucratie dans les procédures, estimant que le Portugal « est plus papiste que le pape » dans la transposition des directives européennes dans la législation portugaise.

« Sans protectionnisme anachronique, la vérité est que le gouvernement portugais doit travailler pour garantir qu’il y ait une activité économique libre, mais qui encourage et soutient l’esprit d’entreprise des groupes portugais, les entrepreneurs portugais, les travailleurs portugais, ceux qui se qualifient, sont prêts à oser prendre des risques, oser faire mieux ce que font aussi les autres et, dans ce cas, être à la pointe de la qualité de la construction et de la réparation navale ».

Les ENVC ont été formellement résiliées en mars 2018, mais étaient en cours de résiliation depuis le 10 janvier 2014, date de signature, entre le Gouvernement PSD/CDS-PP et le groupe privé Martifer, du contrat de sous-concession les chantiers navals jusqu’en 2031, pour un revenu annuel de 415 milliers d’euros.

La sous-concession était la solution définie par le gouvernement à l’époque, après la fin du processus de reprivatisation d’ENVC, en raison de l’enquête de Bruxelles sur les aides publiques accordées à l’entreprise entre 2006 et 2011, non déclarées à la Commission européenne, dans le montant de 181 millions d’euros.

La décision de sous-concession du terrain et des infrastructures d’ENVC, attribuée le 18 octobre 2013 par l’administration de cette entreprise publique à Martifer, résultait du rapport final établi par le jury d’appel d’offres.

ABC // PEU

Articles récents