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Le syndicat des infirmières portugaises affirme que les propositions du gouvernement « entretiennent les injustices »

S’adressant à l’agence Lusa, Guadalupe Simões, du SEP, a estimé que le gouvernement « n’avait pas avancé dans sa proposition concernant le paiement de paiements rétroactifs ».

« Le seul changement qui [o Governo] a fait [à sua proposta] était, au lieu d’avoir un échelonnement pour le paiement des sommes dues aux infirmiers (…), de supposer que tout est payé à 100%, mais avec des valeurs à janvier 2022», a-t-il ajouté.

Guadalupe Simões a souligné le fait que les paiements rétroactifs à 2018 n’ont pas été acceptés par le ministère de la Santé, ainsi que la « résolution d’autres injustices et la position des infirmières », qui n’ont pas non plus été prises en compte.

Il a également reconnu que la proposition du gouvernement prévoyait de ne pas perdre de points lors du passage aux catégories d’infirmier spécialisé et d’infirmier cadre, mais a estimé que, dans l’ensemble, les propositions étaient en deçà des intentions du SEP.

« À notre avis, ils sont insuffisants, ils maintiennent la discrimination qui existait et nous allons maintenant évaluer dans les organes [do sindicato] quoi faire », a déclaré le responsable, expliquant : « Toute l’administration publique a été dégivrée en 2018 et les gens ont été repositionnés dans les valeurs basées sur les points à 2018 ».

En ce qui concerne les infirmiers – a-t-il poursuivi -, « étant considéré comme un ajustement salarial, qu’est-il arrivé aux infirmiers avec un contrat de travail dans les fonctions publiques qui est passé à 1 201 euros en 2011, 12 et 13 (…) et aux infirmiers avec un contrat de travail individuel contrat, (…) ayant été jugé injuste de ne pas compter les points dans les mêmes termes, (…) maintenir cet écart du moment où les gens acquièrent le droit de recevoir cet argent, c’est entretenir une discrimination ».

Le SEP était l’un des nombreux syndicats d’infirmières qui ont rencontré aujourd’hui le ministère de la Santé, et les deux premiers sont repartis satisfaits de l’accord conclu.

Dans des déclarations à l’agence Lusa, tant le Syndicat national des infirmières (SNE) que le Syndicat des infirmières (SE) ont considéré les résultats des réunions d’aujourd’hui comme « une première étape ».

Emanuel Boieiro, président du SNE, a déclaré qu’aujourd’hui était positif pour les infirmières, expliquant qu ‘ »il y avait une approche gouvernementale » et que « certaines des situations ont trouvé une réponse ».

« Bien sûr, toutes les propositions n’ont pas été étudiées. La rétroactivité au 1er janvier 2018 n’était pas possible, ils ne sont arrivés que jusqu’au 1er janvier 2022, mais de toute façon ce sera payant, garanti cette année, du moins c’est l’information qui nous a été transmise », a-t-il déclaré.

Pedro Costa, président du Syndicat des infirmières (SE), a également déclaré à Lusa que la réunion d’aujourd’hui était « une étape importante » dans l’avancée qui visait à « assurer l’appréciation de tous les professionnels ».

Avec les garanties obtenues aujourd’hui, le Syndicat des Infirmières se félicite que le décompte du temps dans le cadre de l’évaluation des performances aux fins de progression salariale soit désormais appliqué à toutes les infirmières, quels que soient le lien et les changements antérieurs de catégorie professionnelle.

« Nous n’aurons plus de dévalorisation des plus qualifiés, ou de ceux qui ont une plus grande différenciation technique. En effet, le Gouvernement fera un effort de plus de 70 millions d’euros pour que cette différenciation soit valorisée et que les infirmiers ne perdent pas l’enjeu des points lorsqu’ils passent à une catégorie supérieure », a expliqué Pedro Costa.

SO // FPA

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