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FESAP et STE se battront pour la révision des carrières spéciales

Lors de la cérémonie de signature de l’accord signé au Palácio Foz, à Lisbonne, cet après-midi, le secrétaire général de la Fédération des syndicats de l’administration publique et des entités d’utilité publique (Fesap), José Abraão, a estimé qu’il s’agissait d’un « document motivant ». , qui « représente une étape – même si elle est insuffisante – vers l’atténuation des pertes qui se sont accumulées ».

Pour le dirigeant syndical, « elle signale l’intention de valoriser les salaires et les carrières par des ententes » et représente un premier pas vers l’attractivité de l’administration publique pour les jeunes et la sécurisation des cadres ».

Cependant, il a souligné qu’ « il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la planification de la gestion des services publics ».

José Abraão a souligné : « Dès que possible, nous devrons nous concentrer sur la révision des carrières spéciales, pas celles révisées ».

La présidente du Syndicat du personnel technique de l’Etat (STE), Helena Rodrigues, a souligné que « la signature de cet accord n’est pas la fin du chemin ». « C’est le début de tout ce que nous avons à faire et il reste encore beaucoup à faire », a-t-il déclaré.

« Nous n’abandonnerons pas les carrières spéciales », a-t-il souligné.

Le Gouvernement et les structures syndicales de la fonction publique de l’UGT, de la Fesap et du STE, ont signé un accord pluriannuel de valorisation salariale des agents de l’Administration Publique, auquel le Front commun (CGTP) n’est pas lié.

L’accord comprend une panoplie de mesures allant de l’actualisation de la rémunération de base de l’administration publique à 761,58 euros, en 2023, à une prévision d’actualisation annuelle des salaires équivalente à un niveau de rémunération (52 euros) soit un minimum de 2 % pour tous les fonctionnaires d’ici 2026, garantissant une augmentation globale d’au moins 208 euros sur les quatre années.

Selon le communiqué publié samedi par le bureau de la ministre de la présidence, Mariana Vieira da Silva, les mesures convenues entre le gouvernement et la Fédération des syndicats de l’administration publique (Fesap) et le Front syndical dirigé par l’Union du personnel technique de l’État (STE) « elles s’inscrivent dans un programme pluriannuel qui vise à assurer la prévisibilité durant la législature en cours ».

Une autre des questions envisagées dans l’accord est liée à l’augmentation de l’indemnité de repas de 4,77 à 5,20 euros, à compter d’octobre 2022. Dans la proposition initialement présentée par le gouvernement aux syndicats, la subvention devait être avancée au nouveau valeur uniquement à partir de janvier 2023.

L’entente prévoit également d’autres augmentations salariales pour les trois carrières générales de l’administration publique (technicien supérieur, adjoint technique et adjoint opérationnel).

Dans le cas des techniciens supérieurs, le saut supplémentaire d’environ 52 euros (soit une augmentation de salaire de 104 euros), sera appliqué à partir de 2023 aux travailleurs du 3e au 14e poste de rémunération, à l’instar de ce qui a été fait cette année avec les techniciens supérieurs. en 1ère et 2ème positions.

L’accord prévoit également, comme prévu, une hausse supplémentaire d’environ 52 euros, en 2023, pour les assistants techniques, ce qui « représente une augmentation moyenne de 10,7% de la rémunération » de ces ouvriers l’an prochain, ajoute le cabinet.

Quant à la carrière d’assistant opérationnel, le ministère indique qu’il y aura une différenciation de carrière selon l’ancienneté, « à partir de 2023 ».

Les assistants opérationnels auront ainsi une augmentation d’un ou deux échelons (soit de 52 euros ou de 104 euros), selon qu’ils ont plus de 15 ou 30 ans d’ancienneté dans la catégorie, mesure qui, conjuguée à la rémunération appréciation, représente une augmentation de salaire moyenne de 7,5 % en 2023.

L’accord prévoit également la « mise en œuvre de la règle de cumul des points excédentaires du SIADAP [sistema de avaliação de desempenho]dans le but de modifier le poste de rémunération » à partir du cycle d’évaluation 2021/22.

Il est également défini le suivi des mesures prévues dans l’accord à moyen terme pour l’amélioration des revenus, des salaires et de la compétitivité, signé dans le cadre du dialogue social, concernant le salaire minimum et l’impôt unique sur le revenu (IRS).

Le Ministère de la Présidence a souligné qu’« après un processus de négociation intense et exigeant, pour la première fois, un mécanisme de mise à jour annuelle des salaires est défini avec un horizon de quatre ans en articulation avec la mise en place de la révision de la Table Unique des Rémunérations, obéissant les principes valorisant les différentes carrières ».

Selon la tutelle, dans les mois à venir, le Gouvernement et les syndicats continueront à négocier les différentes mesures prévues pour 2023 et l’établissement de calendriers de négociation à l’horizon de la législature.

En dehors de cet accord se trouve le Front commun des syndicats de l’administration publique, qui touche la CGTP, qui a déjà prévu une grève nationale pour le 18 novembre, et qui accuse le gouvernement de négocier en secret, après avoir été surpris par la signature d’un accord « traitant de des questions qui n’ont jamais » été mises en discussion.

AAT (LT/DF) // CSJ

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