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Le gouvernement et les syndicats de la fonction publique signent un accord pluriannuel sur les augmentations de salaire

L’accord, qui sera signé au Palácio Foz, à Lisbonne, laisse de côté la structure syndicale de la CGTP, le Frente Comum de Unions da Administração Pública, qui a appelé à une grève nationale le 18 novembre pour contester les mesures d’augmentation des salaires.

Selon un communiqué du cabinet de la ministre de la Présidence, Mariana Vieira da Silva, les mesures convenues entre le gouvernement et la Fédération des syndicats de l’administration publique (Fesap) et le Front syndical dirigé par le Syndicat du personnel technique de l’État (STE) « intégrer un programme pluriannuel qui vise à assurer la prévisibilité durant la législature en cours ».

Les mesures, qui étaient en cours de négociation avec les trois structures syndicales, comprennent la mise à jour de 8% de la base de rémunération de l’administration publique, à 761,58 euros en 2023.

L’accord prévoit également une augmentation annuelle de salaire d’environ 52 euros (équivalent à la modification d’un niveau de salaire dans le tableau) ou un minimum de 2% pour tous les travailleurs de l’administration publique, une mesure qui sera répétée chaque année jusqu’en 2026, garantissant une augmentation globale. d’au moins 208 euros par travailleur au cours des quatre années.

L’augmentation de l’indemnité de repas de 4,77 euros actuels à 5,20 euros prendra effet « à partir d’octobre 2022 » et pas seulement en janvier, comme prévu.

L’entente prévoit également d’autres augmentations salariales pour les trois carrières générales de l’administration publique (technicien supérieur, adjoint technique et adjoint opérationnel).

Dans le cas des techniciens supérieurs, le saut supplémentaire d’environ 52 euros (soit une augmentation de salaire de 104 euros), sera appliqué à partir de 2023 aux travailleurs du 3e au 14e poste de rémunération, à l’instar de ce qui a été fait cette année avec les techniciens supérieurs. en 1ère et 2ème positions.

Dans un premier temps, lors des négociations avec les syndicats, le Gouvernement a proposé que cette valorisation des techniciens supérieurs se fasse de manière échelonnée tout au long de la législature.

« Cette mesure correspondra, en 2023, à une augmentation moyenne de 5,6% pour les travailleurs des 3e à 14e postes de rémunération de carrière », souligne le ministère de la Présidence.

L’accord prévoit également, comme prévu, une hausse supplémentaire d’environ 52 euros, en 2023, pour les assistants techniques, ce qui « représente une augmentation moyenne de 10,7% de la rémunération » de ces ouvriers l’an prochain, ajoute le cabinet.

Quant à la carrière d’assistant opérationnel, le ministère indique qu’il y aura une différenciation de carrière selon l’ancienneté, « à partir de 2023 ».

Les assistants opérationnels auront ainsi une augmentation d’un ou deux échelons (soit de 52 euros ou de 104 euros), selon qu’ils ont plus de 15 ou 30 ans d’ancienneté dans la catégorie, mesure qui, conjuguée à la rémunération appréciation, représente une augmentation de salaire moyenne de 7,5 % en 2023.

L’accord prévoit également la « mise en œuvre de la règle de cumul des points excédentaires du SIADAP [sistema de avaliação de desempenho]dans le but de modifier le poste de rémunération » à partir du cycle d’évaluation 2021/22.

Il est également défini le suivi des mesures prévues dans l’accord à moyen terme pour l’amélioration des revenus, des salaires et de la compétitivité, signé dans le cadre du dialogue social, concernant le salaire minimum et l’impôt unique sur le revenu (IRS).

Les mesures d’amélioration des rémunérations représentent une augmentation globale moyenne de 5,1% des revenus des travailleurs des fonctions publiques en 2023, selon l’exécutif.

Le Ministère de la Présidence souligne qu’« après un processus de négociation intense et exigeant, un mécanisme de mise à jour annuelle des salaires à horizon de quatre ans est défini pour la première fois, en articulation avec la mise en place de la révision de la Table Unique des Rémunérations, en selon des principes valorisant des carrières différentes.

Selon la tutelle, dans les mois à venir, le Gouvernement et les syndicats continueront à négocier les différentes mesures prévues pour 2023 et l’établissement de calendriers de négociation à l’horizon de la législature.

« Le gouvernement considère que cet accord remplit l’objectif d’améliorer la rémunération des travailleurs de l’administration publique et de renforcer les mesures de développement et d’attractivité des carrières, en leur donnant équité et prévisibilité », indique le communiqué.

DF // ROC

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