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L’accord de dialogue social prévoit 3 000 ME supplémentaires en gaz et électricité

Selon le document final de l’accord à moyen terme pour l’amélioration des revenus, des salaires et de la compétitivité, auquel Lusa a eu accès, le gouvernement s’est engagé à adopter de nouvelles mesures en vue d’atténuer l’augmentation des coûts énergétiques pour les familles et les entreprises.

« Avec les mesures réglementaires, environ 3.000 millions d’euros supplémentaires seront injectés dans les systèmes électriques et gaziers, limitant ainsi la hausse des prix de l’énergie », peut-on lire dans l’accord qui sera signé aujourd’hui entre le gouvernement, les quatre confédérations patronales (CIP, CCP, CTP et CAP) et l’UGT, la CGTP étant exclue.

Selon l’exécutif, « ces mesures se traduisent par des réductions significatives du coût de l’électricité consommée par les secteurs économiques, dont font partie les gros consommateurs ».

Les économies seront communiquées par l’Autorité de régulation des services énergétiques (ERSE) le 15 octobre, avec des réductions d’environ 40 euros par mégawattheure (MWh) pour le gaz consommé par les entreprises non couvertes par le tarif réglementé (jusqu’à 80% de consommation), « ce qui permet des économies d’environ 20% à 30% par rapport au prix prévu en 2023 », lit-on dans l’accord.

Le gouvernement et les partenaires sociaux, à l’exception de la CGTP, sont parvenus samedi à un accord à moyen terme pour améliorer les revenus, les salaires et la compétitivité.

L’accord sera signé cet après-midi au Palácio Foz, à Lisbonne, lors d’une cérémonie avec le Premier ministre, António Costa, à la veille de la présentation du projet de budget de l’État pour 2023 (OE2023) au parlement.

Parmi les mesures prévues par l’accord figurent une augmentation des salaires de 5,1 % en 2023, 4,8 % en 2024, 4,7 % en 2025 et 4,6 % en 2026.

« La valorisation annuelle vise à assurer une augmentation de pas moins de 20% du revenu moyen par travailleur en 2026 par rapport à 2022 », souligne le gouvernement.

Le document définit également l’évolution du salaire minimum national, de 705 euros actuels à 760 euros en 2023, à 810 euros en 2024, à 855 euros en 2025 et à 900 euros en 2026.

L’accord entre les partenaires prévoit également l’évaluation, dans le dialogue social, de l’impact de l’augmentation des coûts du logement sur le budget familial, « dans le sens de construire des mesures qui atténuent ces mêmes impacts, jusqu’à fin 2022 ».

« Parallèlement, pour les situations où il y a une augmentation significative du taux d’effort des clients dans les contrats de crédit pour l’acquisition ou la construction d’un logement permanent, du fait de la variation de l’indice de référence, le Gouvernement présentera une proposition législative. initiative afin que les établissements de crédit et les sociétés financières évaluent cet impact sur la capacité financière des clients et, après vérification des conditions, formulent des propositions adaptées à la situation du client », lit-on dans le document.

Outre le gouvernement, la CIP – Confédération des entreprises du Portugal, la Confédération du commerce et des services du Portugal (CCP), la Confédération du tourisme (CTP), la Confédération des agriculteurs (CAP), l’UGT et la CGTP font partie du Dialogue.

DF // SLX

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