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Covid-19: l'Union défend la sortie «urgente» du «licenciement» pour l'équipage de TAP

L'Union nationale du personnel navigant de l'aviation civile (SNPVAC) a déclaré aujourd'hui qu'il était "urgent" que le personnel de cabine de TAP quitte le régime de licenciement, ce qui supprime une grande partie de ses revenus.

Dans un communiqué, SNPVAC a souligné que TAP est "la seule entreprise qui maintient la majorité de ses membres d'équipage sous un régime de" licenciement ", retirant une grande partie de leurs revenus, ce qui rend urgente la sortie de ce régime".

"L'équipage considère que l'effort n'est pas réparti également entre tous", ajoute-t-il.

Le syndicat révèle également que des lettres ont été envoyées aujourd'hui au Premier ministre, ministre de l'Infrastructure et du Logement et au président du conseil d'administration de la TAP avec «des demandes urgentes de réunion pour clarifier la situation, avec objectivité et sérieux».

Face au «contexte de désinformation et de scénarios alarmistes» du TAP, le SNPVAC souligne également qu'il «se déploie dans des contacts formels et informels dans la recherche de réponses aux désirs légitimes du personnel de cabine».

Le syndicat regrette que ni l'entreprise ni le gouvernement "n'ait avancé de projections".

"L'imprévisibilité du marché et de l'opération est reconnue, mais le SNPVAC n'accepte pas l'absence de dialogue social, ce qui conduit à la méfiance entre les parties", lit le communiqué.

Cité dans le communiqué, le président du syndicat prévient que "c'est la vie de milliers de travailleurs et de leurs familles qui est en jeu".

«On ne peut se souvenir des syndicats que lorsqu'il reste peu ou rien à faire. Malgré les adversités rencontrées par l'équipage de cabine dans l'opération, ils ont toujours correspondu à ce qui est exigé d'eux. Cependant, en ce moment, la relation de travail qui devrait être basée sur la confiance est fortement affaiblie », souligne Henrique Louro Martins.

Selon le dirigeant syndical, "si le gouvernement et l'entreprise sont concernés par les travailleurs, ils doivent écouter leurs structures représentatives, afin de contribuer au plan de restructuration qui sera esquissé".

TAP prolongera la «mise à pied» jusqu'à fin juillet, justifiant la décision par le fait que son opération reste réduite, a annoncé la compagnie aérienne le 25 juin sur le marché.

«Compte tenu de l'évolution des restrictions à la mobilité des personnes, définies à tout moment par les autorités gouvernementales des pays où TAP opère, ainsi que des signes de demande, l'opération de TAP pour le mois de juillet reste réduite, il apparaît donc que les conditions qui ont motivé l'adhésion et l'extension ultérieure des mesures exceptionnelles et temporaires n'ont pas changé de manière significative », indique le communiqué transmis à la Securities Market Commission (CMVM).

Le gouvernement a annoncé le 2 juillet avoir conclu un accord avec les actionnaires privés de TAP, qui détiennent désormais 72,5% du capital de la compagnie aérienne, pour 55 millions d'euros.

"Afin d'éviter l'effondrement de l'entreprise, le gouvernement a choisi de conclure un accord de 55 millions d'euros", a déclaré ce jour-là le ministre des Finances, João Leão, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre Pedro Nuno Santos, à Lisbonne.

L'État porte sa participation dans TAP de 50% actuellement à 72,5%.

DYMC (LT / MPE) // SR

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