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Ovibeja revient avec une capacité épuisée et débat sur « comment nourrir la planète »

La foire se déroulera jusqu’à lundi, au Parque de Feiras e Exposições de Beja, avec « environ un millier » d’exposants « bondés » et attend « des milliers de visiteurs », selon l’organisateur, ACOS – Associação de Agricultores do Sul.

Sous le thème central « Comment nourrir la planète ? », le salon revient cette année sur les champs de foire, après avoir été annulé en 2020 et avoir eu lieu au format numérique en 2021, en raison de la pandémie de covid-19.

Selon le président de l’ACOS, Rui Garrido, « il y a une grande attente concernant la réalisation » d’Ovibeja de cette année, car « les gens sont impatients de socialiser, de quitter la maison et d’avoir un style de vie différent » de « habituel » dans le précédent deux ans de pandémie.

« On constate qu’Ovibeja est nécessaire à la ville, à la région, au pays », a-t-il souligné, dans une interview accordée au bureau de presse d’Ovibeja et transmise à l’agence Lusa par l’ACOS.

Selon Rui Garrido, la guerre en Ukraine « déclenchée » par la Russie « a apporté encore plus de pertinence » au thème de la foire.

Actuellement, « il ne s’agit pas seulement de savoir comment nourrir la planète, mais aussi de quelle capacité les agriculteurs auront-ils pour le faire », car « l’augmentation des dépenses et des facteurs de production a été brutale », a-t-il souligné.

Aussi les matières premières manquent déjà ou vont manquer, du fait de la guerre, « essentiellement des céréales et des oléagineux », dont « la Russie et l’Ukraine sont les principaux producteurs », a-t-il ajouté.

« Nous commençons également à remarquer que les engrais peuvent commencer à manquer, ce qui est notre principale préoccupation. S’il n’y a pas d’engrais, comment peut-on produire de la nourriture ? », a-t-il averti.

Le thème central sera abordé dans une exposition interactive, présentée au Pavillon Terra Fertil, lors de la conférence « Comment Nourrir la Planète ? et dans divers colloques.

Ovibeja sera également le théâtre de débats sur d’autres enjeux du monde agricole, et, comme à l’accoutumée, devrait être la destination des politiciens, entre responsables gouvernementaux et chefs de parti.

Le salon reprend les pavillons institutionnels traditionnels, avec des exposants d’entreprises et d’institutions, d’élevage, de volaille, polyvalents, de commerce et de services et d’agroalimentaire, ainsi que des espaces de bars, tavernes et restaurants.

Elle investit également à nouveau dans le Campo da Feira, pour la démonstration et la vente de machines et de services agricoles, et dans le Pavillon Terra Fertil, avec une exposition d’innovations dans l’agriculture et les agro-industries.

L’Olive Oil Arena, le Cante, le Pavillon des Arts et Métiers et l’espace « ACOS+ Natureza & Equilíbrio », avec des activités pour les enfants et les familles, sont également des paris.

Gastronomie, remise de prix pour le 11e Concours international d’huiles d’olive extra vierges – Prix CA Ovibeja, la 2e course de taureaux Agricultores do Sul – Ovibeja, expositions, concours et événements sportifs sont d’autres propositions.

Quant à la programmation des spectacles pour animer les ‘ovinights’, les points forts sont les concerts de Blaya, Pedro Abrunhosa et Paula Fernandes, respectivement vendredi, samedi et dimanche.

« Solidarité avec l’Ukraine », le comité organisateur d’Ovibeja fera don de 1% du total des recettes du box-office de la foire de cette année « en faveur de ce pays ».

LL // RRL

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