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Le gouvernement autorise l’abattage de 1 079 chênes-lièges à Gavião et Quercus se manifeste contre

« Quercus considère qu’il existait des alternatives de localisation permettant la préservation de la forêt de chênes-lièges qui n’ont pas été envisagées et qualifie cette décision d’inacceptable », peut-on lire dans un communiqué, transmis à l’agence Lusa.

Dans un arrêté publié mardi dans le Diário da República (DR) et signé le 3 par le ministre de l’Environnement, João Pedro Matos Fernandes, il est déclaré que le projet qui sera développé par la société Amargilha, Unipessoal Lda. ».

Dans l’arrêté, il est expliqué qu’en plus du démarrage de 1 079 chênes-lièges, l’abattage de quatre chênes verts a également été demandé pour permettre l’installation de la centrale photovoltaïque, qui aura un investissement d' »environ 95 millions d’euros ». ”.

Le Gouvernement considère ce projet comme présentant « un intérêt public, économique et social pertinent », ainsi que sa « durabilité », puisqu’il est destiné à la production d’électricité à partir de ressources renouvelables, contribuant à la réalisation des objectifs nationaux et européens. européenne dans les domaines de l’énergie produite à partir de sources renouvelables et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Considérant que l’installation de ce type d’entreprises signifie une augmentation de la production d’électricité à partir de sources renouvelables, participant ainsi à la décarbonation du secteur électrique et contribuant à la trajectoire de neutralité carbone, à atteindre en 2050 », lit-on encore dans le document.

Pour Quercus, l’ordonnance « favorise » l’entreprise promotrice, en tant que locataire de plusieurs bâtiments rustiques situés à Margalha, Lamarancha, Perna do Arneiro et Vale da Vinha, situés dans les paroisses de Margem et União das Freguesias de Gavião et Atalaia.

« Le Gouvernement a considéré l’engagement comme présentant un intérêt public, économique et social pertinent, dans la poursuite de l’objectif de neutralité carbone. Cependant, et selon l’avis de l’Institut pour la Conservation de la Nature et des Forêts [ICNF]la législation n’envisage la possibilité de reconvertir les peuplements de chênes-lièges et/ou de chênes verts, à l’exception des projets agricoles d’intérêt pertinent et durable pour l’économie locale, que lorsqu’il s’agit d’ouvrages d’utilité publique essentielle, aspect qui reste à être démontré », évoquent les écologistes.

Toujours selon Quercus, la déclaration d’impact sur l’environnement (DIA) indique que, dans le cadre du comité d’évaluation, l’ICNF, dans le cadre de ses compétences, a émis un « avis défavorable » sur le projet de centrale solaire photovoltaïque de Margalha.

« Parmi les problèmes soulevés, il convient de noter que l’enquête correcte de tous les spécimens de chêne-liège n’a pas été présentée. Le nombre de chênes-lièges géoréférencés par le promoteur et concernés par l’installation de la centrale solaire est élevé, 4 074 chênes-lièges adultes et jeunes d’une hauteur de plus d’un mètre, donnant lieu à un impact négatif, très important, de forte ampleur et non minimisé », lit-on dans le communiqué.

« Les chênes-lièges d’une hauteur inférieure à un mètre n’ont pas été identifiés et quantifiés. La zone d’abattage dans un peuplement de chênes-lièges, déterminée par la Direction régionale de la conservation de la nature et des forêts de l’Alentejo, sur la base du géoréférencement effectué par le promoteur, est de 63 hectares, ce qui configure un impact négatif, très important, de grande ampleur, qui ne peut pas être minimisée », ajoutent les écologistes.

Quercus juge également « inacceptable » que l’Agence portugaise de l’environnement (APA) « propose la délivrance d’un DIA favorable » conditionné au projet, « contrairement » aux avis des autorités administratives.

HYT // VAM

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