La pandémie de covid-19 a coûté 6 247,9 millions d’euros (ME) à l’État jusqu’en octobre, en raison de plus de 5 275,8 ME de dépenses et de 972,1 ME de moins de recettes, a-t-il été rendu public aujourd’hui.
« Fin octobre, la mise en œuvre des mesures adoptées dans le cadre de la lutte et de la prévention du covid-19, ainsi que celles visant à rétablir la normalité, ont entraîné une baisse des recettes de 972,1 millions d’euros et une augmentation des dépenses totales. de 5 275,8 millions d’euros », peut-on lire dans le Résumé de l’exécution du budget publié aujourd’hui par la direction générale du budget (DGO).
Selon la DGO, en recettes « l’impact estimé lié à la suspension des paiements pour le compte de l’IRC (695,4 millions d’euros) ainsi que l’exonération du paiement de la TSU (estimée à 218,6 millions d’euros) ».
Du côté des dépenses, « l’aide aux entreprises et à l’emploi a atteint 2 642,7 millions d’euros, avec en particulier le programme Apoiar (1 050,5 millions d’euros) et l’aide exceptionnelle à la reprise progressive de l’activité (520,9 millions d’euros) et au licenciement simplifié ( 367,3 millions d’euros) ».
La DGO met également en avant des dépenses dans le secteur de la santé, qui totalisent 1 192,3 millions d’euros, « notamment en ressources humaines, équipements de protection individuelle, médicaments, vaccins et tests ».
Les mesures de soutien aux revenus des familles ont en revanche coûté 810,3 millions d’euros, « en rapport avec le soutien extraordinaire aux revenus des travailleurs (437,8 millions d’euros) ».
La DGO précise également qu’« en l’absence de dépenses liées aux mesures dans le cadre du COVID-19, les dépenses effectives des Administrations publiques auraient augmenté de 3,4% par rapport à l’année précédente (au lieu de +5,7%) et le paiement effectif des revenus aurait augmenté de 6,3% (au lieu de +7,3%) », et dans les comptes de revenus « l’impact de la limitation extraordinaire des acomptes dans le cadre de l’IRS ou de l’IRC, qui en 2020 n’est pas inclus n’est pas quantifié », mais il est de 1,9 ME en 2021.
Jusqu’en septembre, la pandémie avait coûté à l’État 5 381,4 millions d’euros en raison d’une augmentation des dépenses de 4 996,1 millions d’euros et d’une baisse des recettes de 385,3 millions d’euros, selon la DGO.
Le déficit des comptes publics nationaux s’est amélioré de 650 millions d’euros (ME) jusqu’en octobre par rapport au même mois en 2020, s’élevant à 6 673 millions d’euros, selon le ministère des Finances.
« Le déficit des Administrations Publiques a atteint 6 673 ME à fin octobre en comptabilité publique, traduisant une amélioration sur un an de 650 ME expliquée par la croissance des recettes (7,3%) ayant été supérieure à celle des dépenses (5,7%) », C’est ce que reflète le communiqué du cabinet du ministre João Leão, qui anticipait le résumé de l’exécution du budget, publié par la Direction générale du budget (DGO).
Le communiqué, se référant aux comptes du point de vue de la trésorerie, a ajouté que « les dépenses primaires ont augmenté de 7,1% en raison des mesures extraordinaires de soutien à l’économie et de la forte dynamique de croissance des dépenses du Service national de santé », qui a enregistré « une très forte augmentation de 740 ME ».
JE (DF) // EA