L’effet direct de la pandémie de covid-19 sur le compte de l’Administration publique (AP) était de 5 120 millions d’euros (ME) jusqu’en septembre, selon les calculs de l’Unité technique d’appui budgétaire (UTAO).
« Jusqu’à la fin du troisième trimestre 2021, l’effet financier direct connu des mesures politiques de covid-19 sur le compte de l’administration publique portugaise (AP) était de 5 120 ME », peut-on lire dans le rapport qui analyse l’exécution du budget à partir de janvier. à septembre, publié aujourd’hui.
Selon les techniciens du parlement, qui soutiennent les députés de la commission du budget et des finances (COF), « c’est le montant de la réduction du solde occasionnée directement par toutes les opérations économiques dont le bilan est connu ».
Ces opérations sont celles qui « reflètent le solde global (4 612 ME), les opérations de dépenses sur actifs financiers (93 ME) et les opérations extrabudgétaires (dépenses nettes de 415 ME) ».
L’UTAO explique que « les mesures classées comme extrabudgétaires ont leurs dépenses entièrement financées par des fonds communautaires et leurs bénéficiaires sont extérieurs à l’univers de l’AP ».
« Il y a un décalage entre le paiement de la dépense et la perception des recettes. Pendant cette période, ils représentent un effort financier pour les AP, qui mérite d’être souligné », précise la cellule coordonnée par Rui Nuno Baleiras.
Ainsi, « le programme Apoiar est la mesure la plus significative de cette catégorie, avec une dépense brute de 970 ME, mais qui, nette des recettes encaissées, se réduit à 368 ME, soit 7,2% du total des mesures covid-19. ».
En divisant l’effort par secteurs, la plus grosse « tranche » concerne le « soutien à l’économie » (3 854 ME ; 75,3 %), incluant dans cette typologie les dépenses sur actifs financiers (93 ME) et les dépenses nettes sur opérations extrabudgétaires (415 ME) « .
Ici, « les mesures de soutien à l’emploi et au maintien du travail (1831 ME), l’extension et l’exonération des obligations fiscales et contributives (641 ME), la protection du revenu familial (568 ME) et les dépenses nettes sur opérations extrabudgétaires (415 ME) représentent 67,5% de l’effort financier total (5120 ME) ».
« La typologie ‘santé’ s’élevait à 1 266 ME (24,7%) », peut-on également lire dans le document diffusé ce jour par l’UTAO, où des techniciens parlementaires mettent en avant « l’acquisition de médicaments, de tests, de vaccins et d’équipements de protection individuelle (756 ME, environ 59,7 % de la typologie totale) ».
Les mesures ayant un effet sur le solde global « s’élèvent à 4 612 ME et résultent de l’effet cumulé d’une baisse des recettes (– 647 ME) et d’une augmentation des dépenses (+ 3 966 ME) », leur impact se répartissant « entre les mesures visant à soutenant la santé, avec un poids de 27,5% (1 266 ME) et ceux soutenant l’économie, qui s’élevaient à 72,5% (3 346 ME) du montant total ».
« Les mesures de soutien à l’emploi et de maintien du travail ont eu le plus grand impact budgétaire direct (1831 ME ; 39,7% du total) », précise l’UTAO, « suivies des mesures d’extension et d’exonération des obligations fiscales et contributives (641 ME). ; 13,9% ) et celles visant à protéger les revenus des familles (568 ME ; 12,3%) ».
En comparaison avec la même période de 2020, « à fin septembre, l’exécution des mesures covid ayant un impact sur le solde global (4 612 ME) est supérieure de 826 ME à celle de la période homologue (3 786 ME) ».
Selon le Bilan de l’exécution du budget de la direction générale du budget, rendu public le 26 octobre, la pandémie a coûté à l’État 5 381,4 millions d’euros jusqu’en septembre en raison de l’augmentation des dépenses de 4 996,1 millions d’euros et de la baisse des recettes de 385,3 millions d’euros.
Les techniciens du Parlement utilisent comme sources l’annexe statistique à la synthèse, l’exécution budgétaire de l’Institut de gestion financière de la sécurité sociale (IGFSS), les données de l’IGFSS et de l’administration fiscale fournies directement à l’UTAO, la base de données SIGO du ministère des Finances et encore effectuer leurs propres calculs.
JE // JNM
Covid-19 : l’effet de la pandémie sur le contenu des comptes publics était de 5 120 ME en septembre – UTAO apparaît en premier dans Visão.