<< En ce qui concerne les moratoires bancaires qui, dans leur ensemble, prennent fin à la fin du mois de septembre, nous travaillons dur pour être en mesure d'allonger la maturité des secteurs et des entreprises qui, en raison des caractéristiques de leur activité, prendront plus de temps pour récupérer ", a-t-il déclaré. Le ministre lors de la conférence de presse pour présenter les nouvelles mesures de soutien à l'emploi et aux entreprises décidées jeudi dernier en Conseil des ministres.
Concernant le moratoire sur la composante intérêts de ces crédits, qui devrait prendre fin le 31 mars – «sauf dans le cas des secteurs les plus touchés, tels que le tourisme, la culture et certains commerces, dans lesquels il s’étend également jusqu’en septembre», il dit – Siza Vieira a rejeté l’hypothèse d’une prolongation, mais a dévalorisé l’impact de la fin de la mesure.
« Pour le moment, il n’y a aucune possibilité, dans le cadre défini par l’autorité bancaire européenne, de procéder à une prolongation de ce moratoire sur les intérêts », a-t-il déclaré, ajoutant que, « en général, ce n’est pas un sujet de préoccupation ».
Selon le ministre, la question est «les intérêts dus sur les emprunts contractés avant la pandémie, par des entreprises qui ne sont pas dans les secteurs les plus touchés», et dont le moratoire a duré six mois, et les informations transmises par le secteur bancaire «sont que la valeur de cet intérêt, notamment dans le contexte de taux d’intérêt aussi bas, n’est pas très significative ».
«En général, les banques nous disent qu’elles travaillent avec leurs clients pour évaluer leur situation et leur capacité à commencer à payer des intérêts dès maintenant. Nous parlons d’entreprises industrielles, de sociétés de services et de certains commerces, mais en général, ce n’est pas un sujet de préoccupation », a-t-il soutenu.
Depuis avril de l’année dernière, des milliers de clients n’ont pas payé de prêts aux banques, faisant usage du décret-loi du gouvernement autorisant le défaut de paiement, créé pour aider les familles et les entreprises pénalisées par la crise économique déclenchée par la pandémie des 19.
Le 24 septembre, le Conseil des ministres a décidé de prolonger de six mois, jusqu’au 30 septembre 2021, la durée du moratoire sur le crédit aux familles et aux entreprises qui a pris fin le 31 mars.
PD // JNM