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Assez regrette l’absence du veto politique de Marcelo au diplôme d’euthanasie

«Chega regrette que nous n’ayons pas encore eu de veto politique sur ce diplôme. Du point de vue de l’opportunité politique, ce n’est pas le moment de réglementer l’aide à mourir alors que nous luttons chaque jour pour sauver des vies », a déclaré André Ventura, au parlement.

C’est la deuxième fois que Marcelo Rebelo de Sousa fait appel à la Cour constitutionnelle (TC), depuis qu’il a pris la direction de l’Etat, le 9 mars 2016.

«Chega se félicite que la décision d’envoyer l’un des articles au TC soit la trop grande latitude de certains concepts. Flexibilisation interprétative excessive », a complété le président démissionnaire du parti parlementaire d’extrême droite.

Le 29 janvier, l’Assemblée de la République a approuvé un diplôme selon lequel «l’anticipation de l’aide médicale à mourir» n’est plus punie, les conditions suivantes étant vérifiées: «Par décision de la personne elle-même, plus grande, dont la volonté est courante et réitérée, grave, libre et éclairée, dans une situation de souffrance intolérable, avec blessure définitive d’une extrême gravité selon consensus scientifique ou maladie incurable et mortelle, lorsqu’elle est pratiquée ou aidée par des professionnels de santé ».

La majorité du banc PS a voté pour, 14 députés PSD, dont le président du parti, Rui Rio, tous de BE, PAN, PEV, l’unique député de l’Initiative libérale, João Cotrim Figueiredo, et les non-députés Cristina Rodrigues et Joacine Katar Moreira enregistré.

Ils ont voté contre 56 députés du PSD, neuf du PS, dont le secrétaire général adjoint, José Luís Carneiro, tous du PCP, du CDS-PP et le seul député de Chega, André Ventura.

Lors d’un vote auquel 218 des 230 députés ont participé, avec un total de 136 voix pour et 78 contre, il y a eu deux abstentions sur le banc du PS et deux sur le banc du PSD.

Le diplôme approuvé lors d’un vote final global résultait de projets de loi BE, PS, PAN, ENP et Liberal Initiative approuvés en général en février 2020.

Selon la Constitution, le Président de la République peut demander à la Cour constitutionnelle une évaluation préventive de la constitutionnalité de toute règle contenue dans un décret qui lui est adressé pour promulgation, «dans un délai de huit jours à compter de la date de réception du diplôme».

Sur demande d’inspection préventive, la Cour constitutionnelle doit statuer dans un délai de vingt-cinq jours, qui peut être écourté par le Président de la République, en invoquant une raison urgente.

Si aucune règle n’est déclarée inconstitutionnelle, une fois la décision de la Cour constitutionnelle publiée, le chef de l’Etat dispose d’une vingtaine pour la promulguer ou exercer le droit de veto, sollicitant une nouvelle appréciation de l’Assemblée de la République dans un message motivé.

HPG (IEL / NS) // SF

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